En avril, un hôpital de guerre, ou «field hospital», avait été installé à côté du CHL grâce à l’Otan, Cargolux et Félix Giorgetti. (Photo: Maric Zorman/ Maison Moderne)

En avril, un hôpital de guerre, ou «field hospital», avait été installé à côté du CHL grâce à l’Otan, Cargolux et Félix Giorgetti. (Photo: Maric Zorman/ Maison Moderne)

Le ministre de la Défense travaille à la construction d’un pôle de recherche pouvant être rapidement transformé en hôpital de crise selon les besoins. Celui-ci pourrait être relié au nouvel hôpital «Südspidol». Dans un scénario optimal, il pourrait voir le jour en 2028.

Il en parlait déjà . Le ministre de la Défense, (Déi Gréng), a livré quelques précisions quant au futur hôpital militaire du Luxembourg, en commission parlementaire.

«Il s’agirait d’une structure flexible, conçue en collaboration avec l’Uni.lu et l’AMMD (Association des médecins et médecins-dentistes). Elle s’occuperait en temps normal notamment de missions de recherche (et de formation, ndlr), et pourrait être convertie très rapidement en hôpital de crise pour répondre à des situations spécifiques», savait-on déjà. C’est-à-dire en cas de crise sanitaire, civile ou militaire.

On parle maintenant de relier cette nouvelle entité, avec un tunnel souterrain, au nouvel hôpital «», qui est en cours de construction au sud du pays. Un groupe interministériel en collaboration avec l’Université du Luxembourg et l’AMMD est en train de rédiger le cahier des charges pour sélectionner les experts pour l’étude de faisabilité.

Niveau calendrier, François Bausch espère adopter le projet de loi de financement avant l’été 2023, dans le but d’achever la construction de l’hôpital militaire en 2028. Il a précisé que les coûts pourraient être pris en compte dans les dépenses de défense pour l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique nord).

La pandémie a montré les besoins du Luxembourg à ce sujet, pourtant, François Bausch précise qu’il ne s’agit pas d’une prise de conscience liée à la crise, mais qui date de 2016, où le ministère a «constaté un besoin national pour la prise en charge médicale en cas de catastrophe sanitaire».