La nouvelle ardoise de l’Opéra fait appel à une cuisine plus franche, mais avec des goûts toujours aussi marqués (comme avec cette tagliata de canard) et à des prix plus alléchants.  (Photo: Maison Moderne)

La nouvelle ardoise de l’Opéra fait appel à une cuisine plus franche, mais avec des goûts toujours aussi marqués (comme avec cette tagliata de canard) et à des prix plus alléchants.  (Photo: Maison Moderne)

Aux oubliettes business lunches et cartes! Beaux produits, belles cuissons, arrivages du jour, envies du chef : on a testé la nouvelle ardoise canaille de l’Opéra. Et rien d’autre!

Il a eu envie d’un grand coup de frais pour cette rentrée, après des mois pas forcément faciles, durant lesquels il a parfois douté de la suite... Mais qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour abattre un Étienne-Jean Labarrère-Claverie à nouveau en grande forme derrière ses fourneaux de l’Opéra, épaulé par un nouveau «silent partner». Au bûcher cartes du soir et business lunches... Il ne reste qu’une glorieuse ardoise qui évolue au fil des arrivages et des envies du patron et de son second, Alexandre Delamare.

Celle-ci fait penser aux formules équivalentes dans les brasseries branchées du moment et affiche d’ailleurs des prix revus à la baisse et une approche de la cuisine plus franche, tout en gardant les produits de qualité au centre de la réflexion, comme l’a toujours fait «EJLC», qui peut toujours compter sur sa clientèle fidèle, mais qui aimerait aussi le faire découvrir à une clientèle plus nouvelle au Luxembourg avec ce coup de frais dans l’assiette.

«EJLC» peut compter sur les copains, comme le truculent Henri Leconte, et sur sa clientèle fidèle, mais aimerait toucher un nouveau public pour une fréquentation plus homogène…  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

«EJLC» peut compter sur les copains, comme le truculent Henri Leconte, et sur sa clientèle fidèle, mais aimerait toucher un nouveau public pour une fréquentation plus homogène…  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

On le remarque dès le début de l’ardoise avec beaucoup de choses très alléchantes: friture d’éperlans et sauce tartare maison, terrine 100% cochon ou poêlée de coquillages en persillade à partager pendant l’apéritif, par exemple, puis figue rôtie au miel et ricotta, pâté en croûte (miam), os à moelle (évidemment) et tartine de pied de cochon gratinée (choix cornélien du coup) en entrée…

Pour la suite, de bonnes viandes évidemment avec du faux-filet de Salers et notre coup de cœur, la tagliata de canard rôti. Mais aussi de l’andouillette 5A, des rognons à l’ancienne, de la raie aux câpres ou encore des calamars à la plancha... Et si on préfère une des entrées en portion plat, pas de problème, ce n’est pas cela qui va faire râler la cuisine!

Ensuite, un des trois desserts du moment si on a encore de la place après tout ça, mais surtout un limoncello maison ou un autre des excellents digestifs choisis avec soin par Étienne-Jean. Ou encore un des nouveaux gins sympas, comme l’Engine, drôle et bon. Le tout dans la chaleur habituelle de l’établissement et/ou de la terrasse quand le temps le permet – et dont on a hâte qu’elle se prenne, elle aussi, un petit coup de frais d’ici la saison estivale prochaine...

Le gin Engine dans sa géniale bouteille, fraîchement arrivé au bar de l’Opéra… (Photo: Maison Moderne)

Le gin Engine dans sa géniale bouteille, fraîchement arrivé au bar de l’Opéra… (Photo: Maison Moderne)

L’Opéra: 100, rue de Rollingergrund, Luxembourg (Rollingergrund), T. 26 25 86 07

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