«Au-delà de leurs effets directs, les conflits commerciaux renforcent l’incertitude, ce qui conduit certaines entreprises à reporter des investissements favorables à la productivité», explique le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo. (Photo: OMC)

«Au-delà de leurs effets directs, les conflits commerciaux renforcent l’incertitude, ce qui conduit certaines entreprises à reporter des investissements favorables à la productivité», explique le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo. (Photo: OMC)

Les conflits commerciaux au niveau international devraient avoir raison de la croissance du commerce mondial cette année et en 2020, selon les dernières prévisions de l’OMC.

Alors qu’en avril, l’organisation mondiale du commerce (OMC) tablait sur des projections de croissance du commerce de 2,6%, l’organisation a annoncé mardi 1er octobre qu’elle revoyait à la baisse ses prévisions, tablant sur une hausse de 1,2% cette année du volume du commerce mondial des marchandises.

«Les perspectives du commerce qui s’assombrissent sont décourageantes, mais pas inattendues. Au-delà de leurs effets directs, les conflits commerciaux renforcent l’incertitude, ce qui conduit certaines entreprises à reporter des investissements favorables à la productivité qui sont essentiels pour élever les niveaux de vie», explique le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo.

2,7% de croissance en 2020

Face à l’escalade des tensions commerciales et au ralentissement de l’économie mondiale, les économistes de l’OMC ont donc fortement revu à la baisse leurs prévisions de croissance du commerce. Et il en va de même pour l’année 2020, où l’augmentation projetée est désormais de 2,7%, contre 3,0% précédemment.

Ces prévisions confirment celles annoncées par l’, avec des perspectives «de plus en plus fragiles et incertaines» et une croissance mondiale de l’ordre de 3% cette année et en 2020. «Un rythme d’expansion au plus bas depuis la crise financière», pointait le Statec dans son .