La vice-présidente du Parlement ukrainien, Olena Kondratiuk, a rencontré, ces 8 et 9 décembre, le président de la Chambre des députés du Luxembourg, , et le Premier ministre . Elle a formulé trois revendications lors de sa rencontre avec les membres de la Commission des affaires étrangères et européennes: «reconnaître la Russie en tant qu’État terroriste, reconnaître la grande famine des années 1930 en Ukraine comme génocide et créer un tribunal ad hoc pour poursuivre les crimes de la Russie».
«Nous avons également discuté de la restauration de la justice pour le peuple ukrainien et de l’importance de punir les criminels de guerre devant le tribunal international» a-t-elle retracé sur son compte Twitter. Elle a aussi tenu à remercier le Luxembourg pour son «soutien et la solidarité énormes, les actions concrètes et la volonté d’être avec nous en ces temps difficiles et après la reconstruction». Le Grand-Duché a en effet accueilli environ 5.000 réfugiés ukrainiens depuis le début du conflit.
L’Ukraine attend de l’OTAN qu’elle augmente l’approvisionnement en armes modernes.
Après sa rencontre avec les parlementaires luxembourgeois, Olena Kondratiuk a échangé avec des membres de l’asbl LUkraine et du Luxembourg business club. «Depuis le 24 février, ils ont collecté et envoyé plus de 800 tonnes d’aide humanitaire et plus de 13.000 kits alimentaires. C’est inspirant», a-t-elle noté.
Les jours suivants, vendredi 9 et samedi 10 décembre, la vice-présidente a rencontré la présidente du Sénat belge, Stéphanie D’Hose, avec la même revendication: que la Belgique reconnaisse la Russie comme un État terroriste. «Une telle décision peut être prise suite à l’adoption d’une résolution distincte sur la création d’un tribunal international spécial pour les criminels de guerre», a-t-elle précisé.
Elle a également pu échanger avec la vice-présidente de l’AP-Otan, Joëlle Garriaud-Maylam et sa secrétaire générale, Irène Fellin: «L’Ukraine attend de l’Otan qu’elle augmente l’approvisionnement en armes modernes, en munitions et en défense aérienne pour protéger les civils des attaques terroristes de la Russie. C’est ce dont j’ai parlé lors de la réunion à Bruxelles».