Nora Back a pris le relais du président André Roeltgen en décembre dernier. (Photo: Matic Zorman/Archives)

Nora Back a pris le relais du président André Roeltgen en décembre dernier. (Photo: Matic Zorman/Archives)

L’OGBL a tenu son premier comité national de l’année. L’occasion de rappeler que les principaux chevaux de bataille resteront le logement, la lutte contre les inégalités et la réforme fiscale à venir.

Il faudra encore compter avec l’OGBL en 2020. Tel est le message que la présidente Nora Back a laissé entendre à l’issue du premier comité national de son syndicat, cette année. 

L’année devrait être placée sous le signe de la continuité. Les principaux chevaux de bataille demeureront en effet, pour la plupart, les mêmes que ceux des derniers mois. Avec, évidemment, en première ligne, la lutte contre les inégalités, sous toutes leurs formes. Mais une certaine priorité sera donnée à celles qui touchent plus particulièrement les femmes.

Risque de précarisation

L’accès au logement reste aussi un sujet d’inquiétude, notamment en raison du risque accru de précarisation lié à la hausse constante des prix. L’OGBL veut plus de logements sociaux et plus de logements abordables. La lutte contre la spéculation sera donc encore de mise.

Pour cela, l’OGBL compte beaucoup sur la prochaine réforme fiscale, qui «doit conduire à plus de justice sociale». Sans surprise, le discours du syndicat pointe toujours la trop grande différence, aux yeux de ses cadres, entre l’impôt sur le revenu et celui sur le capital. Une plus grande transparence est demandée quant à l’impôt des sociétés, mais aussi qu’un moratoire soit décrété quant à celui-ci tant qu’un vaste débat n’aura pas été organisé le concernant.