En juillet dernier, la présidente de l’OGBL, , avait mis un premier coup de pression au gouvernement. Hier, réunie en comité national, elle a appuyé encore un peu plus sur les sujets qui fâchent tout en soulignant sa détermination à ne pas reculer sur de nombreux dossiers comme , les «leurres» de , la réduction du pouvoir d’achat ou encore l’accroissement des inégalités.
«C’est le moment d’agir et de négocier fermement», a lancé Nora Back, qui veut maintenir la pression sur la coalition dont elle juge le travail peu satisfaisant, notamment en ce qui concerne le logement. «La coalition n’a pas produit beaucoup de résultats pour remédier à la crise du logement», a-t-elle soufflé avant d’arguer «ne plus avoir de temps à perdre pour agir».
Autre dossier important aux yeux de la présidente, celui du pouvoir d’achat. À quelques jours du discours sur l’état de la Nation de Xavier Bettel (qui aura lieu le 13 octobre), l’OGBL assure que la crise a pesé sur les travailleurs et les ménages. Nora Back ne veut pas voir ces derniers régler la note du coût de la crise sanitaire. Elle a d’ailleurs refusé toute attaque sur l’indexation des salaires et a fustigé le temps perdu sur la mise en application de l’indexation des allocations familiales. Supprimée en 2006 puis actée en 2014 pour un retour au 1er janvier 2022, Nora Back estime que le manque à gagner est de 7,7% et juge le retour de cette indexation bien trop tardive.
Les syndicats du pays sont donc en ordre de marche. Il y a quelques jours, le LCGB a présenté , et surtout la sécurité sociale, avant de s’inquiéter de .