Chaque start-up est unique et doit faire face à des problématiques singulières pour se développer. À côté des structures qui proposent des programmes standards pour soutenir les start-up, d’autres privilégient des réponses sur mesure. La démarche, plus efficace, implique de pouvoir bien identifier leurs besoins.

Porteuses d’idées parfois réellement disruptives, les start-up ne sont toutefois pas toujours bien armées face à certaines exigences qui conditionnent pourtant leur bon développement. L’important, pour mieux envisager l’avenir, est d’être bien accompagné. De nombreuses structures dont le conseil est le cœur de métier mettent en place des services pour accompagner les jeunes pousses. Ces dernières peuvent par exemple se voir proposer de rejoindre des programmes spécifiques, et ce à titre gracieux, en échange d’une collaboration exclusive par la suite. D’autres entreprises fonctionnent de manière différente.

Atoz, contrairement à d’autres acteurs du secteur, ne propose plus aux start-up d’intégrer un programme aux contours trop rigides, au terme duquel elles deviendraient des clients à part entière. «Nous évitons de fonctionner encore avec des packages ‘tout compris’, indique Jérémie Schaeffer, Partner et Head of Corporate Implementation chez Atoz. Nous préférons individualiser complètement notre accompagnement.»

Identifier les besoins et les prioriser

Société qui, il y a un peu plus de 15 ans, a également débuté comme une start-up, Atoz entretient toujours aujourd’hui son indépendance et entend faire profiter les jeunes structures de son expérience. «Nous traitons bien sûr des problématiques classiques liées à la constitution et la gestion de la société, ses rapports avec ses investisseurs. Mais nous tentons aussi de sensibiliser les entrepreneurs à des sujets plus généraux, et de les aider à se projeter sur le moyen, voire le long terme », poursuit Jérémie Schaeffer.

Il est essentiel de comprendre réellement l’industrie et le business des personnes qui nous sollicitent, afin de les aider à prioriser les enjeux et se concentrer sur le cœur de leur développement.
Jérémie Schaeffer

Jérémie SchaefferpartnerAtoz Tax Advisers

Pour y parvenir, il faut d’abord bien cerner la start-up, ses besoins et l’état d’avancement de son business. «Il est essentiel de comprendre réellement l’industrie et le business des personnes qui nous sollicitent, afin de les aider à prioriser les enjeux et se concentrer sur le cœur de leur développement, explique le Partner d’Atoz. Souvent, nous reprenons ensemble leur business plan pour l’affiner ou lui apporter une perspective nouvelle.»

Au-delà d’un simple tarif horaire réduit

Si l’intérêt d’offrir un accompagnement sur mesure plutôt qu’un programme figé saute aux yeux, reste à savoir si des start-up qui se lancent peuvent se l’offrir. Pour être en phase avec les moyens de sa cible, Atoz dispose de plusieurs stratégies. «Nous essayons d’être aussi flexibles et créatifs que possible dans la manière dont nous facturons, explique Jérémie Schaeffer. Quand nous avons affaire à des start-up, nous pouvons aussi bien réduire significativement nos tarifs horaires que proposer un échéancier adapté au développement de notre client. Il nous est même arrivé de discuter d’une prise de participation au sein de la société que nous aidons à se développer. Il est fondamental pour nous de témoigner de cette volonté d’alignement des intérêts, tout en assurant la transparence et l’anticipation des coûts.»

Il nous est arrivé de conseiller des sociétés sur des missions très ponctuelles, qui requerraient une expertise particulière, sans qu’il soit nécessaire pour ces sociétés d’engager plus de coûts à ce stade.
Jérémie Schaeffer

Jérémie SchaefferpartnerAtoz Tax Advisers

Contrairement aussi à ce qui peut être fait dans d’autres grandes structures, Atoz ne fixe pas non plus une durée pour l’accompagnement qu’elle propose. Encore une fois, celle-ci peut en effet dépendre des besoins de chacun. «Il nous est arrivé de conseiller des sociétés sur des missions très ponctuelles, qui requerraient une expertise particulière, sans qu’il soit nécessaire pour ces sociétés d’engager plus de coûts à ce stade. Mais nous avons également eu le plaisir de suivre et de voir évoluer des entreprises depuis leurs tout premiers pas jusqu’à des succès aux dimensions internationales, en les accompagnant à chaque étape de leur développement», détaille Jérémie Schaeffer.

Écoute et compréhension mutuelles

Au final, la clé d’un accompagnement réussi pour les start-up réside avant tout, selon Atoz, dans l’écoute et la compréhension. Et lorsque, dans la phase d’approche, certains éléments apparaissent comme inquiétants, il ne faut pas hésiter à le dire. «En tant qu’entrepreneurs, nous parlons le même langage et, d’une façon ou d’une autre, nous partageons le même enthousiasme et sommes confrontés aux mêmes défis. Nous appliquons avec nos clients la même droiture de pensée et d’expression qui régit nos relations au sein d’Atoz. Si un projet nous semble manquer de maturité, nous invitons et aidons notre client à le revoir, reconsidérer ses hypothèses et ses objectifs. Parfois, nous n’avons d’autre choix que de nous retirer, et ce dans l’intérêt même du client. Cela peut surprendre. Mais perdre des opportunités est un risque que nous avons toujours accepté. C’est quelque part le prix à payer pour partager de réelles aventures entrepreneuriales», estime le Partner d’Atoz.