Une fois que l’entreprise a pris langue avec Aramark, ses employés peuvent, via un QR code, accéder aux menus proposés et commander à manger. (Photo: Aramark)

Une fois que l’entreprise a pris langue avec Aramark, ses employés peuvent, via un QR code, accéder aux menus proposés et commander à manger. (Photo: Aramark)

Le géant américain Aramark, dont le quartier général est au Luxembourg depuis cinq ans, se lance dans une vaste opération de charme: si les employés ne peuvent pas aller se restaurer dans de bonnes conditions, la restauration viendra à eux via une application… si leur entreprise le leur permet.

La neige n’a pas refroidi les ardeurs de ceux qui avaient vraiment envie de profiter des terrasses au premier jour de leur réouverture. Mais ce mercredi, pour la majorité des employés au Luxembourg, se restaurer reste plus compliqué qu’habituellement: petits plats préparés la veille chez soi, passage par un supermarché, par un snack ou par un restaurant qui propose de la nourriture à emporter, recours à un service de livraison, tout est bon pour ceux qui ne sont pas en télétravail.

Le géant américain du catering a décidé de jouer sa propre carte en proposant de livrer des repas en entreprise à partir de sa nouvelle application et pas seulement à Luxembourg-ville, le tout en recourant à des produits locaux et en maîtrisant 100% de la chaîne, de quoi garantir que les repas soient confectionnés dans de bonnes conditions et livrés au cœur des entreprises sans aucun souci de respect de la chaîne du froid, par exemple.

Ce jeudi, Aramark, 209.000 salariés dans le monde, 200e au Fortune 500 avec des revenus annuels de près de 16 milliards de dollars, annonce lancer son application My Aramark, au Luxembourg, où elle est présente depuis 2002 pour y développer son business. «Nous ciblons essentiellement les entreprises qui souhaitent offrir à leur personnel une solution de catering digitale, notamment parce qu’elles n’ont pas de restaurant d’entreprise ou de solution de substitution», explique Didier Bernard, directeur opérationnel d’Aramark au Luxembourg. «Malgré la réouverture des terrasses de l’horeca le 7 avril, il n’est pas toujours simple, pour les travailleurs, de veiller à la qualité de leur alimentation sur leur lieu de travail. C’est pourquoi Aramark livre ses repas en entreprise dans tout le Grand-Duché, même dans les zones éloignées du centre-ville.»

Si, dans un premier temps, la société envoie ses commerciaux vanter ses «samplings», elle envisage déjà une évolution de ses produits pour que l’entreprise puisse «participer au prix final des repas», dit le communiqué de presse.

«Nous travaillons également sur la vente de recettes authentiques dans des pots en verre, comme l’épaule d’agneau (7 heures de cuisson), le tatin de pommes de terre (2 heures de cuisson) et la sauce bolognaise (3 heures de cuisson). Ces plats sans additifs ni conservateurs seront stérilisés pour permettre une longue conservation», souligne encore Didier Bernard.

Parmi les cinq prestataires de restauration en Belgique et au Luxembourg, les 650 employés y servent 50.000 repas quotidiens, non seulement dans des entreprises, mais aussi dans des écoles, des maisons de retraite et des hôpitaux.