«L’Observatoire national de santé officiellement lancé.» Tel est l’intitulé d’un communiqué de presse envoyé par le ministère de la Santé, ce lundi 17 octobre 2022. l’adoption du qui rendait possible sa mise en place. Pourquoi ce délai? «L’ObSanté a déjà beaucoup travaillé dans les coulisses: outre les travaux de préparation pour l'environnement de travail, la carte sanitaire 2021 et la préparation des propositions pour le programme de travail, la mise en œuvre d’une administration requiert un investissement de temps conséquent pour toutes les procédures liées non seulement au recrutement de ses agents et au budget, mais également à la vie quotidienne de cette nouvelle administration», justifie le ministère.
Septembre marque surtout la nomination officielle des membres du Conseil des observateurs, chargés de piloter cet observatoire. Dont les noms ont été révélés:
– Françoise Berthet, présidente depuis le 1er septembre 2022, ancienne directrice adjointe de la Direction de la Santé.
– Tout comme Karine Cheveul, qui fait partie des membres effectifs en santé publique.
– Pour l’épidémiologie sont nommés Corinne Alberti et Pedrag Duric.
– En analyse de systèmes de santé, Kenneth Grech et Juliane Winkelmann.
– En gestion de registres, Dionne Kringos-Pereira Martins et Claudine Backes.
– En études en santé de la population, Arnaud Chiolero et Maria Ruiz-Castell.
– En statistiques en santé, Laetitia Huiart et Michel Vaillant.
– En économie de la santé, Thomas Dominique et Marc Suhrcke.
– En démographie, et Louis Chauvel.
– En mesures de résultats rapportés par les patients, Guy Fagherazzi et Dorijan Marusic.
Un rapport tous les trois ans
«L’Observatoire national de la santé dispose par ailleurs d’une équipe multidisciplinaire d’une dizaine de personnes», ajoute le ministère. Précisant que des recrutements sont toujours en cours pour l’étoffer.
Placé sous son autorité, il se veut tout de même «indépendant». Son rôle étant de «guider les décisions et les politiques de santé et d’en évaluer l’impact en mettant en réseau les données». Elle doit par exemple suivre l’état de santé de la population, le système de santé, les ressources professionnelles. Et publier tous les trois ans un rapport sur le sujet. La date du premier rapport n’a pas été donnée.
Le dédié à cet observatoire est fixé à 267.640 euros en 2022 et à 1,376 million d’euros pour 2023.