D’accord, titrer sur une parodie de Johnny Hallyday («Mourir d’amour enchaîné») est aussi perché que les fèves qui peuvent entrer dans la fabrication du chocolat d’Oberweis et qu’il faut aller cueillir à trois mètres de haut environ. Mais l’initiative mérite bien mieux que de piocher dans cette boîte de chocolats sans se poser de question.
D’un côté, une des bonnes maisons luxembourgeoises, . D’un autre, une start-up suisse, Koa, qui veut créer de la valeur au Ghana en utilisant de la pulpe de cabosse de cacao et démontrer que les agriculteurs en bout de chaîne récoltent plus que de misérables centimes pour leurs produits de qualité. Et du dernier côté, une autre start-up, allemande, SeedTrace, spécialisée dans la transparence de la chaîne alimentaire, qui va garantir de poursuivre suivre le produit noble depuis sa cueillette jusque dans la fabrication du produit, sur fonds de blockchain, une technologie basée sur des logiciels et qui rend les données impossibles à modifier.
«En 2022, nous voulons prouver que les gens sont payés équitablement et que nous travaillons d'égal à égal dans la chaîne de valeur. L'intégration de la blockchain de Koa garantit une transparence absolue et nous permet de donner l'exemple à l'industrie», souligne Jeff Oberweis.
Rassurez-vous, fieffés gourmands, la technologie ne permet pas de savoir qui a mangé le dernier chocolat de la boîte.
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