Pierre Hurt, directeur de l’OAI. (Photo: Julien Swol/Archives Paperjam)

Pierre Hurt, directeur de l’OAI. (Photo: Julien Swol/Archives Paperjam)

Quelques jours après l’annonce de l’arrêt des chantiers, l’Ordre des architectes et ingénieurs-conseils a envoyé un courrier au gouvernement pour exprimer ses idées quant à cette situation de crise, et des idées à mettre en œuvre au moment de la reprise.

L’Ordre des architectes et ingénieurs-conseils (OAI) a envoyé au gouvernement un courrier le 25 mars. Dans ce dernier, il le remerciait de la gestion d’urgence qui a été mise en place et des mesures d’aide instaurées, y compris pour les professions libérales comme celles que représente l’Ordre.

Mais l’OAI a aussi souligné qu’il lui semble important que les travailleurs intellectuels indépendants puissent continuer à travailler «pour limiter l’impact de cette crise». C’est pourquoi un autre courrier a été adressé à (LSAP), ministre de l’Intérieur, demandant à ce que les procédures d’autorisation de construire ne soient pas bloquées. Une demande qui a été entendue puisque la ministre de l'Intérieur a indiqué qu'elle invite les autorités communales à accepter les demandes d'autorisations de construire, de procéder à leur instruction administrative et à leur délivrance.

L’OAI s’engage également à rassembler les idées de ses membres pour concevoir et préparer des solutions face à cette crise. Ces réflexions et suggestions nourrissent un think tank, qui est aussi ouvert au public. L’objectif est d’apporter des pratiques utiles pendant la crise, d’amorcer un «reboot» rapide du secteur de la construction, et participer au débat sociétal pour tirer les bonnes conclusions de cette crise.