Maurice Bauer (CSV), premier échevin, et Lydie Polfer, bourgmestre de Luxembourg-ville, ont profité du City Breakfast ce mardi 17 septembre pour faire le point sur les conventions passées avec Caritas. (Photo: Ioanna Schimizzi/Paperjam)

Maurice Bauer (CSV), premier échevin, et Lydie Polfer, bourgmestre de Luxembourg-ville, ont profité du City Breakfast ce mardi 17 septembre pour faire le point sur les conventions passées avec Caritas. (Photo: Ioanna Schimizzi/Paperjam)

La bourgmestre de Luxembourg-ville, Lydie Polfer, a profité de la tenue d’un City Breakfast pour évoquer l’affaire Caritas et les conséquences pour les conventions passées avec l’asbl, qui représentent environ trois millions d’euros de budget par an.

«Nous avons à peu près six conventions avec Caritas pour des services qui sont vraiment importants et qui sont surtout liés au sans-abrisme, comme le bistrot Courage à Bonnevoie, avec le logement encadré qui est au-dessus, ou l’épicerie sociale. Donc c’est important que ces services puissent continuer, et que les gens qui le font soient payés», a expliqué à la presse ce mardi 17 septembre la bourgmestre de Luxembourg-ville,  (DP), à l’occasion d’un City Breakfast qui portait, entre autres, sur l’élargissement des compétences des agents municipaux ou la rentrée scolaire.

L’élue est déjà en contact avec les responsable de la nouvelle structure appelée qui succédera à Caritas pour poursuivre les activités nationales de l’institution à partir du 1er octobre. «Donc c’est notre but de trouver d’ici le 1er octobre de nouvelles conventions avec la nouvelle asbl qui va reprendre ces services. Le budget que nous dédions chaque année à ces services est de l’ordre de trois millions d’euros», a ajouté Lydie Polfer.

Pour rappel, les discussions sont également en cours avec le gouvernement luxembourgeois pour la reprise des conventions nationales avec cette nouvelle entité, dès le 1er octobre. Si les activités nationales vont pouvoir continuer, Caritas avait annoncé ce samedi 14 septembre que la fondation du Luxembourg «se [voyait] contrainte de mettre fin à ses activités internationales». Cette décision entraînant la perte d’emploi d’environ 30 salariés de la fondation au Luxembourg, ainsi que 70 salariés au Soudan du Sud et au Laos.