Visite de la nouvelle structure d’hébergement temporaire pour demandeurs de protection internationale à Luxembourg-Gasperich. (Photo: MAEE)

Visite de la nouvelle structure d’hébergement temporaire pour demandeurs de protection internationale à Luxembourg-Gasperich. (Photo: MAEE)

Le ministère des Affaires étrangères et européennes a ouvert une nouvelle structure d’hébergement temporaire pour demandeurs de protection internationale, avec une capacité de 197 lits, à Gasperich, dans l’ancien bâtiment du Luxemburger Wort.

Une partie de l’ancien bâtiment du Luxemburger Wort a été réaménagée pour accueillir une nouvelle structure d’hébergement temporaire pour demandeurs de protection internationale.

En présence du ministre de l’Immigration et de l’Asile, (LSAP), et de Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, ainsi que de représentants de la société Lafayette SA et d’, directeur de l’Office national de l’accueil (ONA), cette nouvelle structure a été inaugurée ce vendredi 16 septembre.

D’une capacité prévisionnelle de 197 lits, elle est gérée par l’association Caritas et accueille une population mixte, à savoir des familles et des hommes et femmes seuls. Les installations sanitaires, la buanderie et le réfectoire sont partagés entre les occupants de la structure. En ce qui concerne la nourriture, les repas sont préparés selon les dernières connaissances scientifiques en matière de nutrition et livrés trois fois par jour par un prestataire de premier plan. Il s’agit d’une structure dite «temporaire», sous gardiennage, dans laquelle les demandeurs de protection internationale (DPI) séjournent jusqu’à réception d’une réponse à leur demande. Ainsi, dès son ouverture, 19 DPI ont déjà été relogés dans la structure d’hébergement.

Des structures d’accueil à la limite

L’Office national de l’accueil (ONA) compte actuellement 54 structures d’hébergement pour DPI avec une capacité d’accueil maximale de 4.466 lits. Il reste à noter que même si le flux des nouvelles arrivées avait légèrement baissé depuis le début de la crise sanitaire, celui-ci a connu une courbe ascendante depuis cet été. Les capacités d’accueil restent dès lors très limitées, avec un taux d’occupation dans les structures d’hébergement temporaires qui se situe à 94,6%.

Outre le réseau d’hébergement pour les demandeurs de protection internationale, l’ONA accueille également les personnes ayant fui la guerre en Ukraine dans 13 structures d’hébergement. Celles-ci ont une capacité maximale de 1.952 lits et le taux net d’occupation est actuellement de 74,5%.