Jean-Luc Bohl, représentant la région Grand Est, François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, et Philippe Henry, nouveau ministre wallon du Climat, des Infrastructures, de l’Énergie et de la Mobilité. (Photo: MMTP)

Jean-Luc Bohl, représentant la région Grand Est, François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, et Philippe Henry, nouveau ministre wallon du Climat, des Infrastructures, de l’Énergie et de la Mobilité. (Photo: MMTP)

Les principaux acteurs de la mobilité au sein de la Grande Région ont lancé, ce mercredi, l’enquête MMUST. Son objectif principal est de mieux comprendre comment les individus pourraient modifier leurs comportements de mobilité.

Une nouvelle enquête mobilité a été lancée ce mercredi 2 octobre. Financé dans le cadre du programme Interreg V A Grande Région, le projet MMUST (Modèle multimodal et scénarios de mobilité transfrontaliers) est porté par un groupement de plusieurs acteurs comprenant le ministère de la Mobilité et des Travaux publics du Luxembourg, l’Agape (Agence d’urbanisme et de développement durable Lorraine Nord), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), le Liser et les universités de Namur et de Liège.

«Cette enquête se veut différente et complémentaire de celles déjà réalisées sur le territoire (Enquête mobilité frontaliers en 2010 et LuxMobil en 2017 au Luxembourg, Enquête ménages déplacement en France, Beldam en Belgique, etc.) qui visent essentiellement à connaître les pratiques de déplacement», explique le gouvernement.

Mode utilisé, coût du trajet...

Le projet MMUST se veut être une enquête «préférences déclarées», ce qui signifie que son objectif principal est de mieux comprendre comment les individus pourraient modifier leurs comportements de mobilité en fonction de nouveaux choix possibles ou de modifications de certains facteurs: création de nouveaux services, réalisation de nouvelles infrastructures, modification de l’offre actuelle…

Face à plusieurs mises en situation hypothétiques, chaque répondant doit déclarer le choix qu’il ferait, quelle proposition a sa préférence. Au fil du questionnaire, ses réponses révèleront l’importance qu’il donne à chaque facteur (mode utilisé, coût du trajet, départ, durée totale du trajet, retards, etc.) et contribueront à une meilleure appréhension des paramètres déterminants de ses choix et donc des leviers sur lesquels des mesures peuvent jouer pour modifier ses comportements de mobilité.

Un site dédié

Cette enquête sur la mobilité est menée sur le nord-lorrain, le Luxembourg et la Province de Luxembourg en Belgique. L’ensemble de la population (de plus de 16 ans) est invité à répondre à cette enquête, travailleurs, étudiants, retraités, lycéens, frontaliers ou résidents luxembourgeois, français, ou belges. «Plus les réponses seront nombreuses, plus les résultats seront fiables et plus la mobilité au sein de la Grande Région pourra être améliorée à l’avenir. Répondre à ce questionnaire devrait prendre une dizaine de minutes», ajoute le gouvernement. 3.000 réponses sont attendues. Plus d’informations sur .