Une fois le compte e-santé activé, lors d’une consultation chez le médecin, ce dernier pourra transmettre le mémoire d’honoraires de manière électronique ou sur papier. (Photo: Christophe Lemaire/Maison Moderne)

Une fois le compte e-santé activé, lors d’une consultation chez le médecin, ce dernier pourra transmettre le mémoire d’honoraires de manière électronique ou sur papier. (Photo: Christophe Lemaire/Maison Moderne)

La nouvelle application de la CNS est téléchargeable depuis quelques jours sur l’App Store et le sera bientôt sur Android. Les usagers doivent avoir activé leur compte e-santé pour l’utiliser.

Annoncée par les ministres de la Santé et de la Sécurité sociale, (LSAP) et (LSAP), , la nouvelle application de la CNS, la «CNSapp», est téléchargeable depuis le 22 octobre sur l’App Store. Elle devrait être disponible «dans quelques jours» sur Android, selon le ministère de la Sécurité sociale.

Première étape vers la digitalisation des rapports entre les assurés, les professionnels de santé et les organismes d’assurance maladie, l’application permet aux utilisateurs de transmettre leur demande de remboursement à la CNS de manière digitale par le biais de l’application. Les affiliés accèdent aux mémoires d’honoraires sur l’application, et, par ce biais, peuvent ainsi transmettre leur demande de remboursement à la CNS de manière digitale. Par la suite, d’autres documents seront progressivement numérisés, comme les certificats d’incapacité de travail, les ordonnances, etc.

Une FAQ dédiée sur le site de la CNS

Concrètement, comment cela se passe-t-il? Il faut tout d’abord télécharger la CNSapp. Ensuite, deux options s’offrent aux usagers. Soit ils ont déjà activé leur compte e-santé et il faut alors utiliser le matricule et le mot de passe qui ont déjà été définis. S’ils n’ont pas encore activé leur compte e-santé, il doivent se munir du courrier envoyé par l’Agence eSanté et contenant leur code d’activation. Et s’ils ne l’ont pas, ou qu’ils l’ont égaré, il faut alors contacter le helpdesk par e-mail à l’adresse: [email protected], ou par téléphone au numéro: (+352) 27 12 50 18 33.

Ils peuvent également demander à leur médecin d’éditer un QR code qui leur permettra de procéder à l’activation. Le médecin peut éditer un tel code en vérifiant leurs données (carte d’identité, numéro de téléphone…). Pour répondre à toutes les questions, une .

L’AMMD possède aussi son application

Une fois le compte esanté activé, lors d’une consultation chez le médecin, ce dernier pourra transmettre le mémoire d’honoraires de manière électronique ou sur papier. Si l’usager choisit la solution digitale, et qu’il acquitte son mémoire d’honoraires chez le médecin, il pourra directement transférer ce mémoire à la CNS afin d’être remboursé. S’il n’acquitte pas le mémoire d’honoraires sur place, il enverra le document papier à la CNS comme d’habitude. Ce document contiendra un QR code qui permettra à la CNS de le traiter plus rapidement.

Si l’on ne souhaite pas utiliser l’option digitale, l’option papier reste toujours possible, mais avec des «délais de traitement des demandes de remboursement à la CNS plus longs qu’avec la version digitale», explique la CNS sur son site. À noter que DHN – l’initiative numérique de l’Association de médecins et médecins-dentistes (AMMD) – propose également sa propre application gratuite, la GesondheetsApp. Toujours munis de leur compte e-santé actif, les utilisateurs peuvent prendre des rendez-vous chez le médecin, partager des documents numériques, bénéficier d’un remboursement accéléré et gérer l’administration des soins de santé de leurs proches.

Pour rappel, la plateforme digitale mise en place par le gouvernement doit permettre d’accélérer le remboursement des mémoires d’honoraires, première étape vers le paiement immédiat direct (PID) en 2023 – auparavant appelé tiers payant. Jusqu’à 2023, une avance des frais par l’assuré restera toujours nécessaire. À partir de 2023, le PID doit être introduit, ce qui permettra de limiter le paiement au montant qui n’est pas couvert par l’assurance maladie-maternité. Cette avancée digitale se fait en parallèle de la montée en puissance du dossier de soins partagé (DSP). Et le directeur de l’Agence eSanté,  que «pour décembre 2021, le challenge de l’agence était de mettre en place 850.000 dossiers de soins partagés. En décembre 2020, soit 18 mois après sa phase de lancement, nous étions déjà à plus de 900.000 dossiers de soins partagés qui sont utilisables par des professionnels de santé.»