En février dernier, les Pays-Bas avaient déjà fermé cafés et restaurants. La mesure est à nouveau d’application depuis dimanche. (Photo: Shutterstock)

En février dernier, les Pays-Bas avaient déjà fermé cafés et restaurants. La mesure est à nouveau d’application depuis dimanche. (Photo: Shutterstock)

Les Pays-Bas sont placés en confinement strict depuis dimanche pour faire face à la vague d’infections au variant Omicron. Un vent de panique semble à nouveau souffler dans plusieurs pays d’Europe.

Magasins non essentiels, théâtres, restaurants, cafés, salles de sport, ou encore musées, fermés. Réunions en famille limitées à deux personnes extérieures (quatre les 24 et 25 décembre). Voilà quelques-unes des mesures décidées samedi aux Pays-Bas et appliquées dès le lendemain, au moins jusqu’au 14 janvier. Tandis que les écoles seront fermées jusqu’au 9 janvier, dans le meilleur des cas.

Ce nouveau confinement strict a été ordonné afin de faire face à la nouvelle vague d’infections en lien avec le variant Omicron, qui aura supplanté le variant Delta aux Pays-Bas à la fin de cette année. «Avec Omicron qui se répand encore plus vite que nous ne l’avions craint, nous devons intervenir maintenant par précaution», a justifie le Premier ministre, Mark Rutte.

Des mesures dans plusieurs pays

Face à ce variant, un nouveau vent de panique semble souffler en Europe. Le Danemark, qui a enregistré un nouveau record d’infections quotidiennes, a ainsi limité la vie nocturne, fermé à nouveau cinémas, théâtres et salles de concert.

En Allemagne, un groupe d’experts a invité, ce dimanche, le gouvernement à prendre de nouvelles mesures «dans les plus brefs délais». Dans leur rapport, ils indiquent que, «si la propagation du variant Omicron en Allemagne devait se poursuivre de la sorte, une partie significative de la population tomberait simultanément malade et/ou serait mise en quarantaine. Avec un risque élevé de perturbations dans le fonctionnement des ‘infrastructures critiques’ comme hôpitaux, sécurité, services de secours, télécommunications, approvisionnement en électricité et en eau.» Ils ont plaidé pour une diminution des contacts. Le ministre de la Santé Karl Lauterbach a exclu, dimanche, un confinement avant Noël, et jugé cela peu probable après.

Du côté de la Belgique, un nouveau comité de concertation est prévu mercredi. Mais les chiffres sont en baisse, et même si la pression est toujours très forte dans les hôpitaux, les signaux sont positifs en ce qui concerne les hospitalisations et les contaminations. Mais il faudra faire son deuil d’assouplissements espérés, car Omicron suscite aussi des craintes chez les experts, inquiets des rassemblements au moment des fêtes.

Grèce, Italie et Portugal ont également renforcé leurs contrôles aux frontières. Par exemple, les Français non vaccinés ne peuvent plus se rendre en Allemagne, sauf en se soumettant à une quarantaine.


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Au Luxembourg?  Et si les hôpitaux sont sous pression, la situation est encore sous contrôle. Le gouvernement a toujours indiqué qu’un nouveau confinement serait la dernière mesure à prendre. Plus que jamais, il joue la carte de la vaccination. Ce que le docteur Gérard Schockmel expliquait aussi à Paperjam: «L’urgence est que les personnes non vaccinées se fassent vacciner. Que ceux qui y sont éligibles reçoivent leur troisième dose. Et que les personnes précédemment infectées se fassent vacciner aussi, car de plus en plus d’études montrent qu’un schéma vaccinal complet leur est nécessaire, à elles aussi.»

Ce week-end, le ministère de la Santé a aussi posté une nouvelle vidéo plaidant en faveur de la vaccination.