Le ministre de l'Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, veut que tous les élèves soient préparés au mieux à affronter le monde de demain. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

Le ministre de l'Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, veut que tous les élèves soient préparés au mieux à affronter le monde de demain. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

Les évolutions de la société sont nombreuses et rapides. En équilibre entre modernité et continuité, l’École aussi se remet en question afin de préparer au mieux les enfants au monde de demain.

105.038 élèves feront leur rentrée lundi aux niveaux fondamental et secondaire.

Des jeunes qui sont les adultes de demain et que  «à affronter les bouleversements actuels et à venir, leur donner les outils pour trouver leur place dans un monde en mutation permanente et un marché du travail volatil», a souligné le ministre de l'Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, . Qui insiste aussi sur le fait que tous doivent bénéficier des mêmes chances.

Le changement climatique, la digitalisation, mais aussi la culture et la connaissance des valeurs démocratiques demeurent des priorités. «Cette rentrée 2019-2020 est placée sous le signe de la continuité et de la consolidation. Au cours de la précédente période législative, différentes réformes ont été mises sur les rails. Néanmoins, continuité ne signifie pas repos», a encore indiqué le ministre.

Mécatronique et smart technologies

Différentes nouveautés sont donc à l’ordre du jour. Notamment en ce qui concerne les nouvelles formations. Ainsi, un diplôme en smart technologies en allemand, français ou anglais a été porté sur les fonts baptismaux, tout comme celui de technicien en mécatronique. Un brevet de technicien supérieur d’assistant médico-administratif est aussi désormais accessible.

Moins scolaire, mais sans doute très utile, la première édition du Festival des professions et des métiers aura lieu en 2020. Cet événement concernera en priorité les élèves des classes inférieures du secondaire, les parents et les enseignants.

Très attendue, la représentation nationale des parents sera élue en février 2020. Ses 12 membres seront les porte-parole de tous les parents auprès du ministre.

Enseignants, éducateurs, psychologues...

Plus d’élèves nécessitent aussi plus de personnel. Claude Meisch a ainsi souligné que le pourcentage de nouveaux professeurs sera supérieur à celui de nouveaux élèves. «Mais le secteur ne cherche pas que des professeurs. Nous avons aussi besoin de pédagogues, psychologues, éducateurs... Et de divers profils spécialisés. Par exemple, des instituteurs formés dans les nouvelles technologies», a-t-il encore fait valoir.

Lors de cette rentrée, un important effort a été fourni pour les élèves à besoins spécifiques (EBS). 45 nouveaux postes ont été créés pour eux au niveau de l’enseignement fondamental, 35 dans le secondaire et 113,5 dans les centres de compétences en psychopédagogie spécialisée.

Le stage des futurs enseignants du fondamental a aussi été réduit, passant de trois à deux ans avec d’autres réductions possibles.

Une nouvelle école européenne en 2027

Les infrastructures scolaires vont aussi connaître du changement.  Dont une nouvelle école européenne qui ouvrira ses portes en 2027 au Limpertsberg. Elle accueillera 1.400 élèves. En attendant sa mise en service, l’offre de classes sera élargie à l’International School Junglinster. «À partir de 2021, des classes européennes seront aussi provisoirement accueillies dans les bâtiments Blumm au campus Geesseknäppchen, avant de rejoindre le Limperstberg par la suite», a conclu le ministre.