Le catalogue 2024 de la House of Training présente plus de 1.300 formations, dont 50 parcours en e-learning, auxquels s’ajoutent 272 nouveaux modules, comprenant 172 parcours certifiants, 73 profils professionnels et deux programmes diplômants.
«La formation, qu’elle soit dans le catalogue ou sur mesure, est mise en œuvre par la House of Training pour les apprenants par nos formateurs.» «Au nombre de 500», précise la CEO de la House of Training, .
Ce que propose la House of Training
L’offre «catalogue», tout public, s’adresse à des collaborateurs de différentes entreprises et/ou de différents secteurs. L’offre dite «sur mesure», développée et adaptée selon les besoins spécifiques d’une entreprise, s’adresse seulement à des collaborateurs de l’entreprise. «En 2022, nous avions près de 3.000 entreprises clientes», souligne Muriel Morbé.
«Ce chiffre est en hausse de près de 4% fin octobre 2023», précise-t-elle. «Près de 90% des inscriptions que l’on reçoit viennent des entreprises.» Cela s’explique par le fait que la House of Traning est «l’organisme de formation de la Chambre de commerce, donc celui des entreprises», par opposition à l’offre de la Chambre des salariés.
En 2022, nous avions près de 3.000 entreprises clientes.
Muriel Morbé se félicite d’ailleurs de la densité de l’offre de formation continue au Luxembourg. «C’est quelque chose de très positif (…) il y a des offreurs très divers et on collabore avec eux.» La House of Training se veut être une «plateforme intermédiaire», selon sa CEO.
«On aimerait que le taux de cofinancement soit revu à la hausse»
Le prix moyen d’une formation se situe «autour de 260 euros par jour», explique Muriel Morbé. «Mais pour les formations avec des partenaires académiques, c’est un autre prix puisque ce sont des thématiques de pointe», précise-t-elle. Par exemple, pour les offres sur mesure, le tarif dépend de la durée de la formation, du nombre de participants et de la thématique.
Lorsque l’employeur a décidé de former son collaborateur, l’entreprise prend ce coût en charge et peut bénéficier, sous conditions, d’un cofinancement de l’État. «On aimerait que le taux de cofinancement soit revu à la hausse, qu’il passe de 15 à 20%», explique la CEO en s’appuyant sur les dix recommandations formulées par la Chambre de commerce en 2021. «Il faudrait aussi inclure les travailleurs indépendants dans le champ d’application de cofinancement.»
Si un salarié décide de suivre une formation de sa propre initiative, il prend en charge le coût. C’est pourquoi il faudrait «mettre en place le principe du tiers payant pour l’accès collectif» à la formation continue, selon Muriel Morbé.
Nouvelle année, nouvelles offres
Intitulées «Train the Trainer – Devenir formateur», «Réussir dans sa fonction d’auteur interne», «Corporate Social Responsibility (CSR)» ou encore «Data Protection Officer (DPO) – Maîtriser la protection des données et assurer la conformité», les possibilités sont variées parmi les parcours certifiants de l’offre 2024.
Il y a aussi du nouveau du côté des profils professionnels: responsable marketing & communication, employé polyvalent dans le commerce, responsable achats et approvisionnements ou encore préparateur «Drive».
La CEO insiste sur le fait que de réels efforts ont été déployés pour «identifier des blocs de compétences pour lesquels [formulaient] des recommandations de formation» spécifiques. «C’est une manière d’accompagner les participants», explique Muriel Morbé. Elle ajoute que la House of Training reste attentive aux besoins du marché notamment en matière d’«intelligence artificielle, de cybersécurité, de ‘’cloud computing’’». Elle ajoute que «ce qui est nouveau dans notre catalogue, c’est tout ce qui concerne l’écologie».
Enfin, si moins d’un pour cent des formations est retiré de l’offre chaque année, car elles ne correspondent plus à un besoin réel c’est aussi parce qu’elle se «renouvelle». «Il s’agit surtout des formations liées à l’organisation du travail» qui ont changé, précise la CEO. «On les adapte en ajoutant notamment un aspect digital afin de les rendre «fit to market»». Muriel Morbé insiste sur le fait que la mission de la House of Training, «ce n’est pas de faire du chiffre». Il ne s’agit «pas de regarder quelles sont les formations qui attirent le plus de monde, mais de voir celles dont les entreprises ont besoin pour développer les bonnes compétences», conclut-elle.