La diversification du tissu économique luxembourgeois et son adaptation aux défis du futur figurent parmi les éléments phares de la stratégie étudiée depuis 2016. (Photo: EU)

La diversification du tissu économique luxembourgeois et son adaptation aux défis du futur figurent parmi les éléments phares de la stratégie étudiée depuis 2016. (Photo: EU)

La cellule du ministère de l’Économie «Luxembourg Stratégie» va reprendre le suivi du processus Rifkin initié en 2016 dans le cadre de l’étude sur la troisième révolution industrielle (TIR).

Ne dites plus «plan Rifkin» mais «Luxembourg Stratégie»: cette cellule du ministère de l’Économie va poursuivre les réflexions entreprises dans le cadre de , ont indiqué vendredi les trois partenaires historiques du projet.

Le ministère de l’Économie, la Chambre de commerce et IMS Luxembourg ont publié un «État des lieux 2021» des 49 mesures stratégiques de la TIR et un bilan des projets accomplis.

Présenté le 10 mai dernier, le document de 161 pages fait le point sur la mise en œuvre des mesures résultant du processus initié par l’économiste américain en 2016, dont certaines n’ont pas pour autant été identifiées avec la TIR ou labellisées comme telles, notent les protagonistes.

Le Covid-19, un accélérateur

«J’ai chargé ‘Luxembourg Stratégie’ de mettre en place un forum ouvert permettant de poursuivre les discussions sur l’avenir du pays à long terme», a annoncé le ministre de l’Économie, (LSAP).

Celui-ci a souligné le contexte évolutif de ces derniers mois, marqué par la pandémie de Covid-19. «Le constat était clair: l’urgence climatique et la transition numérique, à la base des réflexions de Jeremy Rifkin, étaient plus que jamais d’actualité», souligne-t-il.


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Après le «coup d’accélérateur» de la pandémie, le programme aux reste donc d’actualité avec une perspective initiale élargie. «La mobilisation de l’ensemble des forces vives, la mise en œuvre des mesures déjà identifiées et la priorisation des projets, à l’aune notamment de la crise sanitaire et économique actuelle, doivent être au cœur des futurs travaux», complètent la directrice d’IMS Luxembourg Nancy Thomas et le directeur général de la Chambre de commerce .