«Permettre à un plus grand nombre d’étudiants de se lancer dans la profession d’» et «lutter ainsi contre la pénurie de personnel». Ce sont les objectifs du nouveau bachelor en formation pédagogique (dit BFP) de l’Université du Luxembourg (Uni). Il sera lancé dès la rentrée prochaine, pour l’année académique 2023/24, annonce l’Uni dans un communiqué de presse, ce mercredi 8 mars.

. Cette formation vise à remplacer le programme . Depuis 2018, les détenteurs d’un bachelor en relation avec un des objectifs de l’enseignement fondamental pouvaient accéder, après la réussite d’une formation en cours d’emploi (donc après avoir commencé à enseigner) d’environ 250 heures, à la fonction d’instituteur, sous les mêmes conditions que les détenteurs d’un bachelor en sciences de l’éducation (BSCE). Quereinsteiger disparaîtra complètement à partir de l’année académique 2024/25.

Le BSCE reste nécessaire en cycle 1

Le BFP s’adresse aux personnes titulaires d’un bachelor en pédagogie, psychologie, sociologie, mathématiques, langues, arts ou sport. Il se réalise en deux semestres et se divise en modules liés à la pédagogie et à l’enseignement d’un domaine (psychopédagogie et didactique des langues, mathématiques, sciences, éducation physique…). Six semaines de terrain sont prévues. Les langues d’enseignement seront le français, l’allemand, le luxembourgeois et l’anglais.

Il s’agira d’une deuxième porte d’entrée vers la profession, en parallèle du BSCE. Qui, lui, se prépare en quatre ans (au lieu d’un an après trois ans d’un bachelor spécifique) avec 30 semaines de terrain. Il donne accès aux cycles 1, 2, 3 et 4, aux classes de la voie de préparation de l’enseignement secondaire général et à l’encadrement d’enfants à besoins spécifiques et particuliers. Alors que le BFP ne permet pas d’enseigner au cycle 1.

Le programme pourra accueillir 240 étudiants. Les candidats seront sélectionnés par un concours, organisé en juillet. L’Uni invite les personnes intéressées à se rendre à sa journée portes ouvertes qui aura lieu le 18 mars.

Le nouveau cursus fait partie d’une convention globale avec le gouvernement pour développer les sciences de l’éducation à l’Université. Outre celui-ci, «des capacités accrues pour le BSCE sont prévues» et trois nouveaux masters sont en préparation.