«Nous avons démontré que nous savons diriger le pays dans des moments difficiles», déclarait le lundi 16 janvier au soir le coprésident de déi Gréng, , lors de la réception de Nouvel An du parti. Face aux quelque 250 membres réunis au foyer de la Rockhal – la preuve d’une «bonne mobilisation de la base» –, celui-ci se déclarait, en commun avec la coprésidente et la présidente du groupe parlementaire, , «confiant», et même «optimiste».
De fait, après une année 2022 «difficile» marquée par la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la crise climatique, les motifs de se réjouir subsistent malgré tout: «Un changement rapide et positif est possible en cas d’effort collectif», constate ainsi Meris Sehovic, citant pour exemples, dans un environnement énergétique très précaire, la garantie d’un approvisionnement suffisant, notamment grâce aux efforts du ministre de l’Énergie, (déi Gréng), ou – autre illustration – le renforcement des institutions démocratiques par le biais de la réforme de la Constitution, récemment adoptée.
Les Verts soulignent aussi leurs actions dans le domaine du logement, menées par le ministre (déi Gréng), notamment avec le pacte logement 2.0 ou la réforme du bail à loyer. Un domaine dans lequel le parti se veut pragmatique, en plaçant «les faits au-dessus de l’idéologie et les résultats au-dessus des paroles».
Garant de la transition
«Sur les questions de l’énergie, du logement, du climat, de la mobilité, de la culture, du patrimoine, sur ses sujets très importants pour la société, nous avons prouvé que nous avons nos propres concepts, mais que nous avons aussi le courage d’agir et de faire des compromis», assure Meris Sehovic.
Dans la perspective de l’année électorale 2023, déi Gréng s’estime le garant de la transition dans les domaines du climat, de la mobilité, du logement. «Pour accélérer ces transitions, déi Gréng doit être au pouvoir aussi bien au niveau communal que national», explique ainsi le co-président.
Lire aussi
Le parti, en pleine préparatifs de confection des listes communales, commence aussi à réfléchir à celles pour les législatives, même si celles-ci ne seront finalisées qu’après les élections de juin – afin de pouvoir prendre en compte leurs résultats. L’objectif est bien sûr ambitieux: «Nous avons fait un score spectaculaire en 2018, que nous avons renforcé depuis. C’est l’opportunité de confirmer».