Le «partenariat stratégique très étroit» conclu entre a mis quatre ans à se concrétiser, explique , founder et managing partner. «Ce n’est pas quelque chose que nous faisons toutes les semaines ou tous les six mois», et la décision d’accepter ICG comme partenaire financier a donc été mûrement réfléchie. «Nous connaissions ICG en tant que société et, au fil des ans, nous avions eu des contacts avec eux dans d’autres contextes, et vraiment les discussions se sont poursuivies d’elles-mêmes et correspondaient à la réflexion que nous menions en interne.»

Nous voulions quelqu’un qui serait à l’aise pour nous faire confiance afin de continuer à développer l’entreprise, tout en étant prêt à nous suivre dans nos plans d’expansion avec le financement dont nous avions besoin.

Keith O’Donnell, cofounder et managing partner, Atoz Tax Advisers

Facteur clé dans la décision: ICG est un partenaire et un investisseur minoritaire. «Dans le cadre de notre réflexion stratégique, nous voulions rester majoritaires. Quant à ce que nous recherchions en termes d’investisseurs. Nous voulions quelqu’un qui serait à l’aise pour nous faire confiance afin de continuer à développer l’entreprise, tout en étant prêt à nous suivre dans nos projets d’expansion avec le financement dont nous avons besoin.»

Accroissement des parts de marché, du personnel et des sites

Les fusions et acquisitions dans les services aux fonds et aux entreprises ont exercé une pression à la croissance sur le secteur, mais pour Atoz, la demande vient d’ailleurs. «Il y a clairement une demande pour une portée plus large et une géographie plus étendue de la part de nos clients. Cela crée évidemment de la croissance.»

Atoz Services, société sœur d’Atoz Tax Advisers, offre des services de conformité fiscale aux entités basées au Luxembourg gérées par des gestionnaires de fonds alternatifs et d’entreprises. En charge actuellement de 800 clients, la société souhaite, grâce à l’investissement d’ICG, s’étendre géographiquement mais aussi en termes d’effectifs.

L’entreprise souhaite également fournir des services supplémentaires. «Traditionnellement, nous étions très concentrés sur la partie non réglementée de l’activité. Nous nous occupions de ‘special purpose vehicle’s qui étaient des entités non réglementées. Nous avons eu beaucoup de demandes de clients qui nous demandaient si nous pouvions gérer également les entités réglementées (qui sont souvent des fonds ou des partenariats réglementés de différentes sortes). D’autre part, certains clients nous ont demandé si nous pouvions faire ce travail dans d’autres pays, car nous aimons beaucoup ce que vous faites au Luxembourg; l’expansion géographique était donc très demandée.» L’accroissement de la part de marché d’Atoz est venu ainsi tout naturellement.

La qualité avant tout

La croissance fait partie de l’état d’esprit de l’entreprise, explique Keith O’Donnell, mais la qualité passe avant tout. Bien que par le passé, Atoz ait choisi de maintenir la qualité plutôt que de se développer rapidement, les années d’expérience accumulées lui donnent confiance dans le fait qu’elle parviendra à conjuguer croissance et qualité.

Atoz Services emploie actuellement quelque 140 personnes entre sa base au Luxembourg et son centre de Casablanca. Ce dernier a été une réponse à «l’insoluble équation des talents», explique Keith O’Donnell. Toutefois, malgré ce défi, «nous cherchons toujours à recruter localement».

«Notre plan est de prendre des parts de marché afin que tout cela crée de la croissance au Luxembourg.» Celle-ci pourrait prendre la forme de fusions et acquisitions. «Nous avons clairement l’intention de nous développer. Nous avons dit que l’adoption d’un partenaire financier externe est de nous permettre de nous développer, ce qui signifie également par des fusions et acquisitions.» Bien que la société soit «activement à la recherche d’acquisitions et d’intégrations intéressantes», elle se concentre actuellement sur son partenariat avec ICG. «C’est un partenariat très étroit, et il n’est pas prévu d’en créer un autre dans un avenir proche», conclut Keith O’Donnell.

Cet article a été écrit pour , traduit et édité pour Paperjam.