La pression monte sur Stewart Bain, le CEO de NorthStar Earth&Space toujours suspendu à la possibilité de mettre ses premiers satellites en orbite grâce au lanceur de Rocket Lab. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Maison Moderne)

La pression monte sur Stewart Bain, le CEO de NorthStar Earth&Space toujours suspendu à la possibilité de mettre ses premiers satellites en orbite grâce au lanceur de Rocket Lab. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Maison Moderne)

La Canadienne NorthStar Earth&Space cherche de l’argent à court terme et jusqu’à 30 millions de dollars à horizon à peine plus éloigné: en cause, le changement de lanceur, lui-même retardé par une anomalie et qui vient juste d’avoir le droit de reprendre son processus de lancement.

Que s’est-il passé le 19 septembre lors du 41e lancement d’Electron par Rocket Lab? Le mystère reste entier. L’enquête se poursuit. Mais le 25 octobre, le régulateur du secteur aérien (FAA) a redonné à la compagnie le droit de reprendre les lancements de sa fusée. Avant l’incident, Electron avait réalisé 20 lancements orbitaux consécutifs et 37 missions réussies au total, déployant 171 satellites en orbite.

Une bonne nouvelle qui laisse cependant un goût amer à NorthStar Earth&Space qui attend que le lanceur soit prêt pour mettre ses trois premiers satellites spécialisés dans la prévention des collisions spatiales, en orbite, selon nos confrères de Lapresse. Le CEO, Stewart Bain, a reconnu qu’il devrait trouver de l’argent pour poursuivre les activités en attendant que ses satellites, fabriqués par Spire, puissent être lancés, fonctionner et permettre à la start-up de l’espace d’engranger de premiers revenus.

Le montant n’est pas connu pas plus que celui du tour de table que l’entrepreneur avait déjà en vue, le 7 septembre, à Luxembourg, au moment de recevoir de nouvelles garanties de financement de la part du Luxembourg. Selon nos confrères, une récente modification des statuts de la holding, à Montréal, permet d’estimer cette levée de fonds à 30 millions de dollars.