Plus que la 4G de la Lune, sur laquelle travaillera Nokia, les deux tiers du budget que la Nasa consacre aux 14 contrats d’Artemis sont tournés vers la propulsion dans l’espace et vers les carburants du futur. (Photo: Space X)

Plus que la 4G de la Lune, sur laquelle travaillera Nokia, les deux tiers du budget que la Nasa consacre aux 14 contrats d’Artemis sont tournés vers la propulsion dans l’espace et vers les carburants du futur. (Photo: Space X)

La Nasa a annoncé dépenser 370 millions de dollars au bénéfice de 14 sociétés américaines dans le cadre du programme Artemis, dont le Luxembourg est devenu récemment partenaire. Au-delà de la 4G de la Lune donnée à Nokia US, deux tiers de ces dépenses sont consacrés à des technologies de cryogénie.

La Nasa a chargé Nokia d’installer et de déployer un réseau LTE/4G opérationnel sur l’astre à l’horizon 2022, dans le cadre du programme Artemis 3, dont l’objectif consiste à envoyer un homme et une femme sur la Lune en 2024.

L'expédition mènera à la création d'une base lunaire, comme test préalable à une colonisation de Mars.

«La compagnie d’équipement de téléphonie s’est vue accorder une enveloppe de 14,1 millions de dollars pour le déploiement de ce réseau. Le matériel sera déposé par l’atterrisseur lunaire Nova-C. L’appareil est conçu pour déposer de petites charges limitées à une centaine de kilos sur notre satellite. Le réseau sera constitué d’une station de base centrale, d’équipements LTE/4G et d’antennes radio. Une fois sur place, ces modules vont se configurer à distance et seront activés», écrit .

«Des réseaux de communication fiables, résistants et de grande capacité seront essentiels pour soutenir une présence humaine durable sur la surface lunaire», .

Derrière l’annonce très médiatisée de la 4G sur la Lune, d’autres préfèrent se focaliser sur d’autres technologies. Comme le père de l’Internet, Vinton Cerf. Tout juste remis du covid-19, pour emmener des données de la Terre vers la Lune, vers Mars et pourquoi pas Jupiter.

Mais . Les deux tiers du budget vont à trois poids lourds du spatial, Lockheed Martin, Space X et United Launch Alliance – un de nouveaux lanceurs de SES, qui vont tous les trois, comme Eta Space, pouvoir lancer des expériences dans un environnement réel de technologie de cryogénie.

Ou comment propulser les moteurs des vaisseaux spatiaux depuis la Lune pour les ramener sur Terre ou pour les emmener plus loin. Au printemps, il avait fallu quatre essais – c’est peu – . Un enjeu majeur pour préparer le carburant du futur de l’espace.