Le CEO de Nexten.io, Eric Busch, a décidé de réduire à 10% le «fee» que doit payer une entreprise qui trouve le développeur qu’elle cherchait. Deux à trois fois moins cher que le marché. 2021 sera l’année de l’accélération pour la start-up. (Photo: Nexten.io)

Le CEO de Nexten.io, Eric Busch, a décidé de réduire à 10% le «fee» que doit payer une entreprise qui trouve le développeur qu’elle cherchait. Deux à trois fois moins cher que le marché. 2021 sera l’année de l’accélération pour la start-up. (Photo: Nexten.io)

Nexten.io a levé près de 1,4 million d’euros, notamment auprès d’Expon Capital à travers le Digital Tech Fund. Et la plateforme de recrutement dans l’IT a décidé de casser les prix par rapport aux concurrents sur le marché.

«Même les plateformes comme Hired ou Talent, qui sont nées deux à quatre ans avant nous, ne sont en réalité que de gros cabinets de recrutement avec un outil digital.» Le CEO de Nexten.io chambre gentiment, mais cela se justifie: a décidé de casser les prix et de supprimer l’abonnement à sa solution de recrutement de ces talents que le secteur IT cherche partout sur la planète.

Fini l’abonnement. Et fini, donc, la commission de 18 à 20% appliquée par les cabinets de recrutement traditionnels ou ses concurrents plus modernes. Nexten.io facturera seulement 10%, avec une garantie sur six mois. Si le talent s’en va, la société récupèrera sa mise.

Objectif: passer de 340.000 euros de chiffre d’affaires cette année à 650.000 en 2021. «Nous, nous n’avons pas besoin de commerciaux-recruteurs qui coûtent cher en acquisition de clients. Notre technologie permet aussi de mener des entretiens personnalisés et donc d’accélérer le processus de recrutement», explique-t-il, sans oublier l’outil de «matching» pour mettre en relation les bons candidats pour les entreprises, selon les missions qu’elles ont à mener.

Avec 72 entreprises au Luxembourg, une centaine en France et 6.000 candidats au Luxembourg, Nexten.io a reçu le soutien du Digital Tech Fund, via Expon Capital, dans la levée de fonds de 1,4 million d’euros clôturée en fin d’année pour accélérer la croissance et notamment doubler les effectifs (de 6 personnes en 2020 à 12 cette année).