Le futur siège de la BCE à Francfort (Photo: BCE)

Le futur siège de la BCE à Francfort (Photo: BCE)

La Banque centrale européenne a mis plus de 48 heures pour le faire savoir. Son site internet public a été piraté dans la nuit de lundi à mardi et des données sur les personnes et sociétés ayant participé à ses événements ont été aspirées. Les auteurs des faits essaient de monnayer les informations qu’ils ont volées.

Il s’agirait principalement, rapporte l’institution d’émission monétaire européenne, d’adresses électroniques. 20.000 sont enregistrées sur sa base de données… donc autant de victimes potentielles. La BCE se charge de les informer.

Vol, chantage et… enquête de la police

Elle précise également dans son communiqué diffusé ce jeudi que «les systèmes internes et les données sensibles relatives aux marchés n’ont pas été compromis» et rappelle qu’elle prend les questions de sécurité très au sérieux. La police allemande a été informée et mène son enquête.

Les experts informatiques ont également, dit la BCE, réparé le problème. Il semblerait, selon une source proche du dossier à Francfort, que des contacts aient été pris entre les personnes compétentes dans les différentes institutions nationales pour qu’elles puissent, elles aussi, se prévenir du problème.

Au Luxembourg cependant, la BCL indique ne pas être concernée par la problématique puisque son site public n'a pour seule vocation que la publication.