Virginie Simon partage sa vie entre San Francisco et Luxembourg. (Photo: MyScienceWork)

Virginie Simon partage sa vie entre San Francisco et Luxembourg. (Photo: MyScienceWork)

Neuf mois après avoir été reconnue comme étant une des 100 femmes cheffes d’entreprise «les plus reconnues en Europe» par le magazine allemand The Hundert, spécialisé dans les start-up, Virginie Simon, la cofondatrice et CEO de MyScienceWork, a de nouveau été honorée en cette fin d’hiver.

Elle vient en effet de recevoir le trophée Entrepreneur décerné dans le cadre de la 5e édition des Trophées des Français de l’étranger, organisée par le site internet lepetitjournal.com et placée sous le patronage du Secrétariat d’État français au Commerce extérieur.

«Je suis fière de pouvoir mettre en avant le Luxembourg, qui m’a toujours soutenue et portée le long des différents développements», a expliqué la lauréate qui avait, en 2013, été finaliste du concours Creative Young Entrepreneur Luxembourg (Cyel) organisé par la Jeune chambre économique.

66 millions de publications

Âgée de 34 ans, Virginie Simon a lancé l’aventure MyScienceWork en 2010, peu après avoir empoché une thèse dédiée aux nanotechnologies utilisées dans la lutte contre le cancer. Associée à Tristan Davaille, son ambition était de pouvoir démocratiser l’accès aux publications scientifiques, de faire circuler les savoirs et de faciliter les collaborations.

La base de données ainsi en open access compile quelque 66 millions de publications scientifiques et de brevets issus de plus de 40.000 journaux identifiant ainsi plus de 40 millions d’auteurs.

La société a levé, depuis le lancement de ses activités, pas moins de 4 millions d’euros de divers investisseurs, parmi lesquels Edison Group Participations et l’État luxembourgeois. MyScienceWork avait d’ailleurs, en 2014, été sélectionnée par le gouvernement pour intégrer le Plug and Play Tech Center au cœur de la Silicon Valley, où la société développe désormais une partie de ses activités.