Le Lëtzebuerger Land tire un premier bilan de l’activité de la nouvelle direction de la Fedil. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Le Lëtzebuerger Land tire un premier bilan de l’activité de la nouvelle direction de la Fedil. (Photo: Lëtzebuerger Land)

La nature est en train de reconquérir le terrain: sur le site de l’aciérie de Schifflange, à l’arrêt depuis fin 2011, chats, lièvres et renards laissent leurs traces dans la neige. Le timing arrêté pour la reconversion de ce deuxième grand site industriel est serré. Roland Schreiner, maire de Schifflange, attend les résultats des études confiées à Agora pour pouvoir prendre position sur le futur développement vis-à-vis des électeurs, alors qu’Agora est en train d’élaborer les cahiers des charges. Pour sa collègue d’Esch, Vera Spautz, il s’agit aussi de tirer les leçons de l’expérience que fut la reconversion de Belval de l’autre côté de la ville.

Clochemerle à l’Est

Alors que, il y a un mois, l’archevêque Jean-Claude Hollerich, «blessé» d’avoir été assigné en justice par les fabriques d’église réunies au syndicat Syfel (dont celle d’Echternach), refusait de signer la convention sur le statut spécial de la basilique, les querelles de clocher au sein de l’Église catholique continuent. Où il est question d’argent, de pouvoir et de grands sentiments. À quelques jours du débat public sur l’abolition des fabriques d’église, qui aura lieu lundi à la Chambre des députés, l’archevêché vient de présenter la structure du futur Fonds de gestion des édifices religieux du culte catholique, et le Lëtzebuerger Land est allé tâter le terrain à Echternach.

Le point sur le «i»

René Winkin, le directeur de la Fédération des industriels (Fedil), est fatigué de parler de l’indexation automatique des salaires. Par calcul tactique d’abord: «Je suis convaincu que plus nous formulons des revendications sur l’index, moins nous aurons de chances de les voir aboutir.» Sur la question des coûts du travail, Winkin ne cherche plus la confrontation par médias interposés pour établir un rapport de force politique. La communication patronale sur les sujets qui fâchent passera désormais par l’Union des entreprises luxembourgeoises, qui tiendra donc le mauvais rôle dans ce qu’on appelait jadis la lutte des classes. Au-delà de la nouvelle «corporate identity» présentée aujourd’hui, le Lëtzebuerger Land tire un premier bilan de l’activité de la nouvelle direction de la Fedil. Et pose la question: que signifie aujourd’hui le «i» dans «Fedil»?