Drames humanitaires, les tremblements de terre ont poussé le Népal à solliciter l'aide internationale. Le Luxembourg interviendra notamment dans le domaine de la connectivité.  (Photo: Croix Rouge)

Drames humanitaires, les tremblements de terre ont poussé le Népal à solliciter l'aide internationale. Le Luxembourg interviendra notamment dans le domaine de la connectivité.  (Photo: Croix Rouge)

Le 25 avril se déclenchait le premier tremblement de terre d'une magnitude de 7,9, dans les environs de Katmandou, la capitale du Népal, donnant lieu à des dégâts massifs dans la région, mais aussi en Inde et au Bangladesh: effondrement d'immeubles, destruction de routes ou d’infrastructures. Le premier bilan calculé par les associations présentes sur place fait référence à 2.500 morts, dont 1.000 enfants, qui d’après l’Unicef, représentent près de la moitié de la population du pays. Il pourrait être bien plus lourd, même s’il est encore difficile de mesurer toute l’ampleur de la catastrophe.

Suite aux tremblements de terre, le gouvernement népalais a notamment lancé un appel à la solidarité à l’adresse des Nations unies et sollicité le mécanisme de la protection civile de l’Union européenne. Dans ce contexte, le cluster des télécommunications d’urgence (Emergency Telecommunications Cluster - ETC), sous la responsabilité du Programme alimentaire mondial, a été activé. Le Luxembourg, un de ses membres actifs, a ainsi déclenché le projet emergency.lu, dont l’objectif est d’offrir une connectivité optimale aux organisations humanitaires, ainsi qu’aux populations locales touchées. Dans ce contexte, trois volontaires de la protection civile luxembourgeoise et un système mobile de télécommunication par satellite se sont envolés à destination de Katmandou dimanche après-midi; ils devraient atterrir ce matin.

Mobilisation d’urgence

Le mouvement du gouvernement luxembourgeois a déjà été suivi par le secteur associatif, qui appelle massivement aux dons et à la mobilisation citoyenne. L'Unicef, qui a deux bureaux à Katmandou, est actuellement en train d’évaluer les conséquences de la catastrophe sur les enfants, ainsi que leurs besoins immédiats. De son côté, la Croix-Rouge luxembourgeoise, active au Népal depuis 2008, se dit prête à engager 100.000 euros de son fonds de réserve pour soutenir son homologue népalais. La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FIRC) a également immédiatement mis a disposition son stock de matériel d’urgence à Katmandou et activé ses centres logistiques de Kuala Lumpur et Dubaï pour acheminer l’aide matérielle. La priorité semble être de garantir les premiers soins médicaux aux milliers de blessés déjà recensés, un soutien logistique aux hôpitaux, ainsi qu’un approvisionnement de nourriture efficace.