Yves Mersch a été nommé au directoire de la BCE pour une durée de huit ans.  (Photo: David Laurent/Wide/archives)

Yves Mersch a été nommé au directoire de la BCE pour une durée de huit ans.  (Photo: David Laurent/Wide/archives)

Nommé le 15 décembre dernier au directoire de la Banque centrale européenne (BCE), le Luxembourgeois Yves Mersch connaît désormais les attributions qui seront les siennes pour les huit années de son mandat.

Il sera ainsi  en charge des billets, des systèmes d’information, de la gestion des risques, de la plateforme technique de gestion des activités de règlement - livraison de titres Target2-Securities. Mais il s’est aussi et surtout vu confier, conjointement avec le vice-président (portugais) Vítor Constâncio, du projet d’union bancaire.

Obtenu à l’arraché la semaine dernière, après de longues négociations, l’accord européen sur la supervision des banques prévoit notamment que les « grosses » banques (plus de 30 milliards d’euros d’actifs) seront placées sous la surveillance directe de la BCE, ce qui représente environ 200 banques. Les autres banques relevant alors des autorités de contrôle nationales. Ce mode de fonctionnement est censé entrer en vigueur en mars 2014.

Le Luxembourg rassuré

« Le résultat final est assez satisfaisant pour la place financière luxembourgeoise », avait indiqué, la semaine dernière, à paperjam.lu, Jean-Jacques Rommes, le directeur de l’ABBL (Association des banques et banquiers, Luxembourg).

Les craintes initialement exprimées par les professionnels de la Place venaient du fait qu’il était envisagé, en premier lieu, que la BCE prenne en charge l’intégralité du contrôle des banques européennes, soit plus de 6.000 établissements.