Fernand Weides (radio 100,7): «Nous avons obtenu l’exploitation d’une deuxième fréquence.» (Photo: archives paperJam)

Fernand Weides (radio 100,7): «Nous avons obtenu l’exploitation d’une deuxième fréquence.» (Photo: archives paperJam)

Monsieur Weides, comment va se dérouler la rentrée de radio 100,7? Quelles sont les nouveautés?

«Notre rentrée se fera en deux temps, cette année. De lundi prochain à début octobre, la radio se place dans la perspective des élections communales du 9 octobre avec beaucoup d’émissions (spots, dossiers, tables rondes, résultats et analyses les 9 et 10 octobre). Nous avons l’obligation de service public de diffuser les spots des partis, ainsi que les tables rondes qui sont enregistrées dans nos studios.

A partir d’octobre, c’est la grille de rentrée. Nous maintenons la structure de 6h à 9h du matin, de 12h à 14h et de 17h à 19h en avant-soirée. Chaque fois, le point important, ce sont les informations, surtout le matin, avec des bulletins complets. Nous maintenons notre interview quotidienne à 7h40 et notre chronique du jour. Les bouleversements interviennent le week-end. Nous modifions nos programmes le dimanche après-midi. Nous prolongeons une émission musicale, pour raccourcir une émission à texte. Nous supprimons la rediffusion d’une conférence le dimanche soir.
Nous maintenons la philosophie 'information, culture et divertissement', tout en haussant notre niveau de qualité. Nous offrons une qualité supérieure à ce qui se fait généralement dans les radios généralistes.

Comment comptez-vous vous y prendre pour améliorer cette qualité? Avec un accroissement de votre budget? De vos effectifs?

«Nous avons pris des mesures pour améliorer la coordination interne entre les services. Un événement peut ainsi être traité rapidement en deux ou trois minutes et de nouveau le lendemain dans un dossier de 5 ou 6 minutes. Par ailleurs, nos magazines de 11h05 sont allongés à 20 minutes. Nous avons également des émissions que j’appelle 'transmission des connaissances et du savoir' de 9h05 à 9h30. Là aussi, nous privilégions la qualité et le contrôle à la quantité. C’est sur le fond et sur le background que nous travaillons plutôt que sur la multiplication des émissions.

Quel est votre budget? Comment évolue-t-il?

«Il est consultable dans le budget de l’Etat, dont nous sommes tributaires à presque 100%. Pour 2011, il se monte à 4.327.993 euros. L’enveloppe a stagné ces trois dernières années. Pour l’année prochaine, nous espérons une hausse de notre budget, en raison des nouveaux défis qui nous attendent. Les discussions ont justement lieu cette semaine et la semaine d’après. Nous serons fixés fin septembre au plus tard. L’exploitation d’une deuxième fréquence est en gestation depuis longtemps. Nous l’avons enfin obtenue pour l’année prochaine. Nous devons la coordonner et décider définitivement du site où elle sera exploitée, car nous sommes mal captés dans le nord du pays. Nous avons aussi prévu de déménager. Enfin, nous voulons recruter et intégrer des collaborateurs indépendants (freelance). Nos effectifs sont aujourd’hui constitués de 34 personnes, dont cinq à temps partiel. Enfin, nous enregistrons une bonne cinquantaine de concerts par an. Nous souhaitons nous doter de notre propre structure d’enregistrement. Il nous faut aussi améliorer notre site Internet.»