Christopher Baldelli, président du directoire de RTL France et président du BCFL, avait fait le déplacement au Luxembourg en octobre dernier pour une rencontre avec les acteurs locaux. (Photo: Charles Caratini / archives)

Christopher Baldelli, président du directoire de RTL France et président du BCFL, avait fait le déplacement au Luxembourg en octobre dernier pour une rencontre avec les acteurs locaux. (Photo: Charles Caratini / archives)

À l’approche de son premier anniversaire, le Business Club France-Luxembourg (BCFL) a fait l’objet d’un bilan lors de sa première assemblée générale, le 4 mai dernier.

Lancé le 29 mai 2015 à Paris avec Xavier Bettel en maître de cérémonie, le BCFL a visiblement séduit, de part et d’autre, avec 249 membres (136 Luxembourgeois et 113 Français), issus de différents secteurs économiques.

«Après la première année, nous entamons une année de consolidation», déclare Laurence Sdika, secrétaire générale du Business Club France-Luxembourg. «Nous voulons amplifier les résultats déjà obtenus en augmentant les possibilités de coopérations entre les membres et en leur donnant encore plus la parole.» 

Lors de l’assemblée générale présidée par Christopher Baldelli, président du BCFL et par ailleurs à la tête du directoire de RTL France, les membres ont pointé différents axes de travail, dont la création de commissions franco-luxembourgeoises pour étudier des sujets d’intérêts communs.

Un focus devrait aussi être mis dans les prochains mois dans le champ des start-up. Avec l’idée d’ajouter au Luxembourg un nouveau hub French Tech que l'on retrouve dans les grandes villes françaises, pour «fédérer les entrepreneurs high-tech français au Luxembourg et initier des relations avec des partenaires locaux», selon les projections du BCFL. Dans l’autre sens, une communauté Silicon Duchy pourrait voir le jour en France.

En phase d’engouement

La dynamique étant lancée, les responsables du BCFL veulent en profiter pour faire connaître davantage le Luxembourg chez ses voisins où la mauvaise perception, voire la méconnaissance, règne encore souvent.

«Nous avons bénéficié ces derniers mois du contexte politique comme la visite du président français au Luxembourg est les relations croisées entre les deux gouvernements», note Laurence Sdika. «Je dirais que la relation est beaucoup plus décomplexée. Nous recevons de plus en plus de demandes de prise de contact.»

Sans que la campagne ou les actions de grande ampleur du nation branding luxembourgeois ne soient (encore) déployées, l’approche du terrain semble récolter quelques premiers fruits.

«Nous envisageons quelques événements sur le Luxembourg, mais nous allons rester concentrés sur la France et nous présenter à Paris ainsi que dans les différentes régions françaises, pour aller prêcher la bonne parole en province», lance Laurence Sdika.