Le Lycée technique hôtelier Alexis Heck de Diekirch, veut redémarrer. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Le Lycée technique hôtelier Alexis Heck de Diekirch, veut redémarrer. (Photo: Lëtzebuerger Land)

Le Lëtzebuerger Land analyse sur trois pages les conséquences d’un Brexit pour le Luxembourg. Car l’approche du référendum de la semaine prochaine sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne rend les milieux d’affaires de plus en plus nerveux. Bien sûr, il y a ceux qui espèrent profiter d’une délocalisation de services financiers britanniques vers le continent. Mais jusqu’à nouvel ordre, la place financière ne démarche pas encore les banques de la City. Le commerce extérieur serait affecté et plusieurs études prédisent des répercussions sur la conjoncture en Europe. Les conséquences politiques ne sont pas négligeables, non plus: L’équilibre des forces au sein de l’Union européenne serait bouleversé, l’hégémonie allemande sortirait renforcée. Les majorités qualifiées au Conseil des ministres changeraient, les contributions au budget communautaire devraient être renégociées, le nombre de fonctionnaires des institutions au Kirchberg diminuerait.

La ville des 230.000 boulots

«Excessifs», «exorbitants» et «pas soutenables» – c’est en ces termes que l’opposition politique du conseil communal de la Ville de Luxembourg a qualifié les scénarios de croissance qui soutiennent le projet pour la refonte du Plan d’aménagement général (PAG). Car selon ce qui est prévu dans l’étude préparatoire stratégique du collège échevinal DP-Les Verts, le nouveau PAG rendrait possible l’implantation de 50.000 à 80.000 postes de travail supplémentaires sur le territoire communal, augmentant ainsi le total à 230.000 postes à l’horizon 2030. Une telle croissance garantirait-elle un développement harmonieux du pays? Ce n’est pas certain. D’autant plus qu’il n’y a pas eu de discussions en amont entre le ministère de l’Aménagement du territoire et la Ville, ni sur le projet de PAG, ni sur le «concept de mobilité» tablant sur l’idée de tripler l’offre du transport en commun pour pouvoir maîtriser, dans quinze ans, une ville de 150.000 habitants et 160.000 navetteurs se rendant chaque jour à leur lieu de travail. 

What’s eating Alexis Heck?

Après quatre ans de turbulentes relations entre le personnel et la direction, le Lycée technique hôtelier Alexis Heck (LTHAH) de Diekirch, veut redémarrer. Mais sa réussite dépendra d’une nouvelle direction. Ce poste est vacant depuis la fin janvier 2016 et le ministre de l’Éducation hésite. En raison de cette longue attente, les rumeurs ne cessent de circuler: le poste ne serait-il pas pourvu parce qu’une possible candidate n’a pas la carte au bon parti politique? Le ministère voudrait-il fermer l’établissement? Bien qu’il ait pris connaissance des conflits internes en printemps 2015 déjà, Claude Meisch a pris beaucoup de temps pour prendre les mesures pour débloquer la situation. Car les reproches portés contre l’ancienne directrice de LTHAH sont graves.