Misant depuis 1985 sur l’industrie spatiale pour diversifier son économie, le Luxembourg est aujourd’hui un acteur fort de ce secteur qui compte une vingtaine d’entreprises et emploie près de 800 salariés.

Membre de l’Agence spatiale européenne (ESA) depuis 2005, le pays multiplie les initiatives, notamment au niveau du gouvernement.

Dans ce sens, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, doit en annoncer une nouvelle ce mercredi, dont le secret a jusqu’à présent été bien gardé et auquel le Français Jean-Jacques Dordain – ancien directeur de l’ESA – sera associé.

Mise à jour à 7:36:

Le projet de l'exploitation minière d'astéroïdes a été révélé entre temps, avec le concours de Jean-Jacques Dordain. Les contours en seront précisés à 10 heures lors d'une conférence de presse.

Candidat spationaute

Âgé de 69 ans, Jean-Jacques Dordain est diplômé de l’École centrale Paris. Il a travaillé à l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera) et a été professeur à l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (Supaero).

En 1977, il a fait partie des cinq Français sélectionnés pour un vol dans le programme américain Spacelab et a posé sa candidature en 1979 pour voler avec les Soviétiques.

Durant cette période, il a aussi été secrétaire exécutif du comité d’évaluation de l’Agence spatiale japonaise Nasda. Il a ensuite rejoint l’ESA en tant que directeur technique, avant d’en devenir le directeur général en 2003, jusqu’en 2015.

Il est aujourd’hui conseiller de Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatiales (CNES), l’organisme en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre du programme spatial français.