Worldline, liée au groupe Atos, connaît le Luxembourg depuis bien longtemps. Déjà par le biais de ses sociétés, dont la plus visible est Atos Worldline SA, présente depuis novembre 2000 en terrain financier grand-ducal. Ensuite par le marché, sur lequel elle est déjà bien active via les terminaux de paiement, baptisés Yomani, installés dans de nombreux commerces.
«Worldline lance aujourd’hui son offre de paiement au Luxembourg», dit un communiqué diffusé ce mercredi. «La solution déjà utilisée par les commerçants de toute l’Europe élargit l’offre de Worldline au Luxembourg et y renforce sa position de marché».
En B2B2C, Worldline autorise, sécurise et garantit les paiements électroniques, domestiques et internationaux, en développant des terminaux, des applications de paiement et des modules de sécurité.
Interagir avec les commerçants
Dans l’annonce du développement au Luxembourg, pilotée par Worldline Benelux, le CEO Willy Walraeve explique que les «consommateurs sont toujours plus connectés et s’attendent à une expérience parfaitement intégrée, quel que soit le canal qu’ils utilisent – web, téléphonie mobile ou magasin physique – pour interagir avec les commerçants». Et d’ajouter que la solution multicanal Worldline se veut complète à cet égard. «Grâce à notre expertise de leader du marché belge», avance-t-il, «nous sommes en mesure d’aider les commerçants luxembourgeois à tirer parti de cet avantage compétitif dans ce nouveau paysage numérique», notamment par le biais de contrats flexibles, englobant le cas échéant des formules de vente ou de location des terminaux.
Les clients peuvent payer au magasin, en ligne, via le téléphone mobile. Et Worldline joue sur les outils dont les commerçants sont friands: la valeur ajoutée que constituent les cartes de fidélité, les cartes-cadeaux ou la publicité sur le terminal.
Worldline dit être présente au Luxembourg «avec une équipe solide qui bénéficie de l’expertise en Belgique».
Cotée sur Euronext, Worldline a annoncé, pour le troisième trimestre 2014, un chiffre d’affaires de 284,6 millions d’euros, soit une croissance organique de 2,5% par rapport au troisième trimestre 2013.