Genii Group conserve son siège à Luxembourg, dans le bâtiment Cubus qui a été développé par une de ses filiales.  (Photo : Ikodomos)

Genii Group conserve son siège à Luxembourg, dans le bâtiment Cubus qui a été développé par une de ses filiales.  (Photo : Ikodomos)

Avec l’annonce, ce lundi, de la création de The Genii Group, la société d’investissement Genii Capital pilotée par Gerard Lopez et Éric Lux s’offre une nouvelle visibilité médiatique dont elle n’est pas nécessairement coutumière. Elle s’appuie pour cela sur une agence de communication londonienne, New Century Media.

Il ne s’agit pourtant que d’une simple restructuration, qui ne révolutionne en rien son activité, laquelle s’affichait jusqu’alors sous la bannière Genii Capital. Désormais, Genii Group se structure en six divisions distinctes : finance, immobilier, automobile, technologies, énergie et cleantech. « La création de ce groupe est le résultat naturel d'une initiative de restructuration globale, de telle sorte que MM. Lux et Lopez peuvent consolider et gérer plus efficacement leur portefeuille d'affaires diversifié », explique le communiqué de presse diffusé ce lundi.

Avec Jackie Stewart

Les investissements, de fait, ne manquent pas. Parmi les plus médiatiques, ces derniers temps, il y a celui dans l’écurie de Formule 1 Lotus Renault (qui, du coup, entre dans la division « automobile »). Il pourrait prochainement s’y ajouter le constructeur Lotus Cars, pour lequel les deux investisseurs luxembourgeois n’ont jamais caché leur intérêt. Il y a un an, elle avait également failli devenir le nouveau propriétaire du constructeur suédois Saab.

À cela s’ajoute une plate-forme Genii Business Exchange, un accélérateur d’affaires qui agit comme un ambassadeur business et financier, destiné à mettre en relation les bonnes personnes entre elles. Cette plate-forme compte en la personne de Jackie Stewart (pilote écossais de Formule 1 trois fois champion du monde en 1969, 1971 et 1973) un conseiller stratégique de prestige. Il faut dire que cette plate-forme s’appuie, entre autres, sur le calendrier du championnat du monde de F1 pour proposer des espaces de rencontre entre les différents partenaires potentiels.

Dans le volet « technologies », Genii pourra évidemment s’appuyer sur l’expertise et le réseau de la société de venture-capital Mangrove Capital Partners, (dont Gerard Lopez est un des associés fondateurs).

« Un avantage concurrentiel »

Mais dans Genii Group, il y a également tout le volet immobilier, représenté par les deux sociétés de développement Prodomos et Ikodomos Holding, que l’on retrouve régulièrement dans bon nombre de projets en cours ou déjà réalisés (le « One On One » au bout de la route d’Esch, le « 10 Charlotte » au boulevard Grande-Duchesse Charlotte, le « Cubus » à Howald – où la société est d’ailleurs logée – ou encore l’Atrium Business Park à Bertrange)
C’est également dans cette branche qu’est logé l’investissement réalisé en 2008 avec le rachat du Manoir de Ban, l’ancienne résidence où vécut Charlie Chaplin et qui est destinée à abriter un musée dédié à ce génie du cinéma muet.

« Cette structure innovante nous permet de prendre rapidement des décisions efficaces, nous donnant un avantage concurrentiel dans l'ensemble de nos activités. C’est une organisation fantastique pour consolider nos intérêts commerciaux actuels et développer de nouvelles opportunités dans les économies émergentes du monde », expliquent Éric Lux et Gerard Lopez dans le communiqué.