Seulement 10% des électeurs se sont déplacés pour voter pour ou contre une gare TGV à Vandières. (Photo: archive paperJam)

Seulement 10% des électeurs se sont déplacés pour voter pour ou contre une gare TGV à Vandières. (Photo: archive paperJam)

Si l’enjeu financier pour l’État et la région Lorraine, et donc les contribuables, est important, il n’aura pourtant pas mobilisé les foules. À peine 10% des électeurs lorrains se sont en effet déplacés hier pour se prononcer sur le projet de gare d’interconnexion TGV-TER de Vandières en Meurthe-et-Moselle.

Un scrutin qui est «une première en Lorraine et en France», indique le Conseil régional par son communiqué de presse.

Les résultats provisoires laissent indiquer un «non» à hauteur de 58% contre ce nouveau projet voisin de quelques kilomètres de la gare TGV existante de Louvigny, en Moselle.

La Moselle (76%) et la Meuse (60%) se sont prononcées contre, tandis que les Vosges (52%) et logiquement la Meurthe-et-Moselle (59%) ont dit oui à Vandières. 

Une réaction officielle du côté des autorités régionales est attendue à la livraison des résultats définitifs dans le courant de la semaine. Si la logique veut que les élus suivent l’indication du référendum, ce dossier hautement politique n’a peut-être pas pour autant fini de rebondir.