Monsieur Kaufhold, quelles sont les nouveautés de cette quatrième édition?

«Nous sommes dans une continuité logique puisque la première édition traitait de la propriété intellectuelle au sens large, la deuxième des brevets et la troisième des droits d’auteurs, creative commons… Il restait un domaine que nous n’avions pas encore analysé: les marques, dessins et modèles. Cela dit ce dernier sujet est vraiment digne d’intérêt. En avant-propos, le ministre (Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, ndlr.) va d’ailleurs citer des chiffres intéressants sur le nombre de marques déposées par habitant. Ils montrent que le Luxembourg est bien positionné au regard des autres pays européens.

Qui sont les principaux intervenants et orateurs?

«Nous avons réussi à avoir un intervenant de la Commission européenne, à un moment où deux directives sont en préparation, l’une sur les œuvres orphelines, l’autre sur les sociétés de gestion collective. Il s’agit de Corinna Ulrich, chef adjointe de l’unité 'respect des droits de propriété intellectuelle'. Seront également présents entre autres: Edmond Simon directeur général de l’Office Benelux de la Propriété Intellectuelle (OBPI) et Antonio Campinos, président de l’Office de l’Harmonisation dans le Marché Intérieur (OHMI).

Quels messages voulez-vous faire passer?

«Nous nous sommes rendu compte que les PME comprennent encore difficilement qu’une marque peut constituer un vrai capital, qu’elle peut-être inscrite au bilan, qu’on peut la vendre, etc. Ce qui compte vraiment et qui fait la valeur de l’entreprise, ce n’est pas le nom de domaine, c’est bien la marque. Les droits de propriété intellectuelle ne sont pas à négliger, surtout depuis la loi d’exonération de 80 % qui date de 2008 et est un grand succès. Peut-être savez-vous que depuis cette loi, Ikea a domicilié toutes ses marques au Luxembourg.»