Pour le poste à pourvoir au Conseil d'État, le gouvernement a fait part de sa préférence pour une candidate plutôt qu'un candidat. Du «sexisme» selon l'ADR. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Pour le poste à pourvoir au Conseil d'État, le gouvernement a fait part de sa préférence pour une candidate plutôt qu'un candidat. Du «sexisme» selon l'ADR. (Photo: Paperjam.lu / archives)

En mars dernier, selon les grandes lignes du projet de loi de réforme du Conseil d’État promettant une représentativité équitable des courants politiques siégeant à la Chambre des députés, le gouvernement avait proposé à l’ADR, deuxième parti d’opposition, de désigner un candidat pour siéger à la Haute assemblée, en prévision du départ de sa présidente Viviane Ecker.

Peu après les vacances de Pâques, le comité national du parti avait proposé le nom de son secrétaire général, Alex Penning, qui correspondait au profil de juriste recherché pour ce poste.

Toutefois, réuni en conseil ce vendredi, le gouvernement a rejeté cette candidature, faisant part de sa préférence pour une femme, eu égard au principe d’une meilleure représentativité entre hommes et femmes dans les instances décisionnelles, à charge désormais pour le CSV de proposer une candidate.

Dans un communiqué publié ce lundi, l’ADR a vertement critiqué cette décision, pointant du doigt Déi Gréng qui aurait selon lui imposé son «extrémisme féministe» au LSAP et au DP, ses partenaires de coalition.

Précisant qu’il suivra les développements de ce dossier dans les prochains jours, l’ADR indique encore qu’il ne peut accepter la mise de côté de son candidat sur base de «jeux idéologiques» et la discrimination dont est victime Alex Penning du fait de son seul sexe.