Dénoncer les dangers liés aux risques nucléaires relève-t-il du lancement d’alerte? (Photo: Licence C.C)

Dénoncer les dangers liés aux risques nucléaires relève-t-il du lancement d’alerte? (Photo: Licence C.C)

Fin février, le tribunal correctionnel de Thionville a condamné à des peines diverses, dont certains à de la prison ferme, les huit militants de Greenpeace qui étaient entrés dans la centrale nucléaire de Cattenom en octobre 2017.

Une décision de justice qui fait des vagues et suscite une certaine incompréhension. Dans Libération, ce mardi, des personnalités de la société civile, de la culture et du monde politique ont publié une carte blanche pour dénoncer les peines de prison ferme vis-à-vis de militants qui, selon les signataires, doivent être considérés comme des lanceurs d’alerte.

Parmi les personnalités à la base de cette carte blanche, on retrouve le député européen Déi Gréng Claude Turmes, Dan Biancalana, bourgmestre de Dudelange, ou encore Laurent Zeimet, député et bourgmestre de Bettembourg. Tous pointent un «verdict inquiétant à plusieurs titres». «La place de militant(e)s écologistes qui ont à cœur de protéger notre environnement n’est certainement pas en prison», insistent-ils.

Ils se disent également «soucieux de vivre dans une société où notre droit à protester, contester ou revendiquer est garanti. Nous défendons notre liberté d’action et celle des personnes qui agissent au nom de l’intérêt général.»