Pour aider les frontaliers, les syndicats CSC (à gauche, Pierre Conrotte) et LCGB collaborent, les administrations aussi. (photo: Cent par Trois/archives)

Pour aider les frontaliers, les syndicats CSC (à gauche, Pierre Conrotte) et LCGB collaborent, les administrations aussi. (photo: Cent par Trois/archives)

Plus il y a de frontaliers, plus il y a de questions concrètes et récurrentes qui se posent à eux, dans leur pays d’origine.

Côté belge, les syndicats ont, depuis longtemps, perçu le service à rendre aux travailleurs qui, de plus en plus nombreux, passent la frontière luxembourgeoise. La centrale chrétienne CSC s’est, dans cette optique, alliée notamment à un partenaire historique et philosophique évident, le LCGB. Les deux syndicats ont même développé, depuis un gros quart de siècle, une structure commune, la Commission des frontaliers belges (CFB).

Le «service frontalier» de la CSC ne manque pas de dossiers à traiter. Et il s’adapte sans cesse. Ainsi, depuis le début de cette année, ce service propose une permanence sociale dédiée aux allocations familiales luxembourgeoises. Et elle est très sollicitée! La CNPF (Caisse Nationale de Prestations Familiales) collabore de manière étroite avec le syndicat, «afin d’offrir aux familles des travailleurs concernés une information et un service de qualité, incluant le suivi individuel des différents dossiers relatifs aux prestations familiales», précise Pierre Conrotte, responsable du service CSC Frontalier à Arlon.

Permanences sur la fiscalité

C’est une véritable antenne frontalière qui fonctionne ainsi sur Arlon. «C’est plus pratique et moins long que d’essayer de joindre les bureaux luxembourgeois», témoigne un frontalier belge affilié à la CSC.

«Quelque 200 nouveaux dossiers sont ainsi traités et régularisés chaque mois. Il est clair que les échanges entre le syndicat et la CNPF sont fructueux et efficaces», confirme Pierre Conrotte. Le service s’étend donc, et une permanence «allocations familiales luxembourgeoises» se tiendra chaque troisième jeudi du mois.

Dans cette veine, le service frontalier prévoit d’élargir son offre de services. A partir du mois de novembre, chaque deuxième jeudi du mois, il tiendra une permanence dédiée cette fois à la fiscalité luxembourgeoise. On pourra par exemple aller y faire remplir, sur rendez-vous, sa déclaration fiscale ou poser ses questions concernant la fiscalité au Luxembourg…