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Frédérique Kemp (Photo: Julien Becker) 

Tout commence en politique

Ni sa licence en sciences politiques et relations internationales obtenue en 1995, ni ses premiers pas dans la vie professionnelle en tant qu’attaché parlementaire auprès du Parlement de la Communauté française en Belgique ne prédestinaient Frédéric Kemp à intégrer le secteur IT. Pourtant sa volonté combinée de sortir de la politique, «de revenir vers le business» et de retrouver le Grand-duché, l’ont amené, en 1998 à rejoindre le fournisseur d’accès Internet, Perceval. Au sein de cette structure, il gravira les échelons pour occuper finalement le poste de sales manager. Deux ans plus tard, attiré par les sirènes de IBM-SkillTeam, il intégrera cette société d’abord comme sales puis sales manager et enfin business development manager. En 2007, une nouvelle opportunité s’offre à lui ! Frédéric Kemp la saisit et ouvre Avaloq Luxembourg.

De la technologie au business

Fin des années 90, le monde IT surfait sur la bulle Internet dans laquelle prédominait l’aspect technologique. Après l’explosion de cette bulle, s’est opérée une réorientation vers des priorités business où l’IT ne constituait plus une fin en soi. « A cette époque il arrivait fréquemment de réaliser des projets « pour la beauté du projet » dans lesquels la notion de retour sur investissement n'était pas toujours réellement prise en considération », reconnaît Frédéric Kemp. Aujourd’hui, l’IT est de plus en plus un outil au service du business avec une pression toujours plus forte sur les coûts, la performance et l’efficacité.

Une spécialisation indispensable

«Du point de vue applicatif, ajoute le directeur d'Avaloq, l'expertise dans l'activité de nos clients et la compréhension fine de leurs besoins spécifiques est d'autant plus importante car l'application soutient les processus métier».

«En tant qu’éditeur, nous investissons donc massivement dans l'évolution constante de notre produit mais assurerons aussi la flexibilité de celui-ci afin de permettre à nos clients de faire évoluer leurs activités sans contrainte technique». Il en découle ainsi une réelle volonté d’innovation, de proximité et d'adaptation aux besoins de la clientèle.

Vers les clients

«Dans tous les cas, il me faut un métier en lien avec les clients, affirme sans ambages, Frédéric Kemp. Une carrière dans le conseil, que ce soit stratégique, légal ou financier m’aurait ainsi beaucoup intéressé». Toute autre chose, la sommellerie, pour son lien entre la terre, les hommes et le plaisir de partager constitue une deuxième option fort intéressante pour Frédéric Kemp. Enfin le domaine du sport et du fitness ne le laisse pas non plus indifférent, et de rappeler d'ailleurs: «J'avais ouvert une salle de Fitness en parallèle de mon graduat. Une belle expérience, riche en enseignements!».