La première édition du Grand Prix paperJam - Communication, Marketing, Design, en février 2010, avait rencontré un grand succès. (Photo: Etienne Delorme/archives)

La première édition du Grand Prix paperJam - Communication, Marketing, Design, en février 2010, avait rencontré un grand succès. (Photo: Etienne Delorme/archives)

Vincent Ruck, en quoi le Grand Prix paperJam - Communication, Marketing, Design 2011 se distingue-t-il?

«Le Grand Prix a un objectif: récompenser les bonnes pratiques ou les business cases intéressants. Par ‘business case’, on entend la capacité du projet à avoir créé de la valeur, ou de l’image positive pour l’entreprise cliente ou ses produits.
La différence avec d’autres concours, c’est que ce n’est pas forcément la qualité de réalisation ‘en soi’ qui est récompensée. C’est son efficacité, son utilité… On accuse souvent la communication d’être un luxe ou de ne pas savoir expliquer à quoi elle sert… L’idée du Grand Prix, c’est de bien montrer l’intérêt de la communication, ce qu’elle apporte. Pas d’un point de vue théorique, mais d’un point de vue pratique.

C'est déjà la deuxième édition du Grand Prix, pouvez-vous revenir sur le premier?

«La première édition a été un très grand succès: nous avions alors reçu 107 dossiers! Le jury en avait retenu 50, représentant réellement ce qui se faisait de meilleur dans le domaine. On espère bien entendu que cette deuxième année connaîtra encore un plus grand succès, non seulement en quantité, mais également en qualité de dossiers. Un des effets de la ‘crise’, c’est peut-être des budgets moins généreux, mais c’est aussi un plus grand intérêt pour la créativité… Et donc de la place pour des nouvelles idées!

Il reste cinq jours pour remettre son dossier, pourquoi est-il important de participer?

«Avec ce Grand Prix paperJam, et ses nombreux partenaires institutionnels, c’est une étape dans l’année du secteur. C’est quelque part l’occasion de dresser un état des lieux annuel de ce qui se fait le mieux dans les métiers de la communication, du marketing et du design au Luxembourg.

La communication doit être un outil au service du développement des entreprises, elle n’est pas condamnée à être simplement belle ou esthétique! Participer au concours avec de bons projets, c’est aider à cette prise de conscience.
Le but devrait être, pour chaque agence, de faire figurer un maximum de projets dans le Top 50… Ceux qui ont gagné, ce sont ceux qui sont dans ces 50! Le reste du classement est certes important, mais les places peuvent se jouer à tellement peu de choses. On a vu dans d’autres Grand Prix des entreprises soumettre jusqu’à dix projets différents et complémentaires. Si l’on est fier de son travail, il n’y a donc aucune hésitation à avoir!»