L’Université du Luxembourg va se lancer à la recherche d’un nouveau profil international capable de la diriger, et ce suite au départ précipité de Rainer Klump, sur fond de soucis budgétaires.

Il s’agira donc de chercher un recteur rassemblant à la fois une vision académique en ligne avec le rôle que tient l’Uni dans le développement – économique notamment – du pays, ainsi que des compétences budgétaires.

Selon les propos du conseil de gouvernance de l’Uni – sorte de conseil d’administration- relayés par nos confrères du Wort, l’objectif est de finaliser le recrutement d’ici l’automne, soit à l’horizon de la prochaine rentrée académique.

Les professeurs de l’Uni pourront aussi postuler, selon le président du conseil de gouvernance, Yves Elsen.

Le syndicat OGBL – majoritaire au sein de l’institution – s’est quant à lui fendu lundi d’un communiqué de presse pour marquer sa différence de point de vue avec l’analyse faite par le conseil de gouvernance quant à la situation financière de l’Uni. Selon le syndicat, les 26,9 millions d’euros manquants «se réfèrent à la différence entre l’augmentation espérée de la dotation budgétaire de l’État par rapport à la dotation réelle, pas à une situation de déficit. Sans s’opposer à une politique des dépenses réaliste, le SEW/OGBL se demande si les économies du volume préconisé par McKinsey sont vraiment nécessaires. Il craint plutôt qu’une telle politique détériore les capacités de développement futur de l’Université.»

Le syndicat se montre donc plutôt inquiet quant au recours du cabinet de consultance pour rectifier le tir budgétaire et indique que Rainer Klump ne serait pas le seul responsable de la situation.