Désormais installé sur 3.616m2 au sein du White Pearl à Merl, le Fonds du logement doit voir ses effectifs renforcés «d’une vingtaine de personnes» au cours des «prochains mois». (Photo: Sogimme II)

Désormais installé sur 3.616m2 au sein du White Pearl à Merl, le Fonds du logement doit voir ses effectifs renforcés «d’une vingtaine de personnes» au cours des «prochains mois». (Photo: Sogimme II)

Le Fonds du logement continue de susciter la curiosité. Un mois après la publication du détail de la nouvelle localisation de l’établissement public et deux semaines après son déménagement effectif, le ministère du Logement lève le voile sur les dernières questions encore en suspens.

Interrogé par Marc Lies (CSV) sur le montant du loyer mensuel, Marc Hansen (DP), ministre du Logement, indique que «les nouveaux locaux ont été loués aux conditions du marché, c’est-à-dire pour l’ensemble des 3.616m2 de bureaux, avec en plus sous-sols, archives et parkings», représentant une charge de «119.824 euros hors TVA». Soit l’équivalent de 140.194 euros toutes charges comprises, même si le Fonds récupère une partie des taxes perçue via une déclaration de TVA.

De nombreuses études sur des immeubles existants et en projection ont été réalisées.

Marc Hansen, ministre du Logement

Selon les estimations des spécialistes de l’immobilier de bureaux, le prix au mètre carré payé par le Fonds se trouve dans la fourchette supérieure des prix du marché, puisque les tarifs pratiqués dans ce secteur étaient estimés, au dernier trimestre 2017, à 28,50 euros. Ici, le Fonds en paie 33,50 euros. Dans tous les cas, un montant bien supérieur au loyer versé entre juillet 2005 et mars 2018 pour le site de Gasperich, situé aux alentours de 40.000 euros mensuels, selon les informations de Paperjam.

Validée en comité directeur «en juillet 2017», la décision de s’implanter à Merl s’est faite «après le constat de la non-conformité des anciens locaux, notamment en ce qui concerne le nombre de collaborateurs par m2, les espaces limités pour garantir l’accueil de nouveaux membres du personnel et l’analyse approfondie des besoins dans le temps du Fonds», selon Marc Hansen, qui précise que «de nombreuses études sur des immeubles existants et en projection» ont été réalisées pour «en fin de compte orienter le choix sur l’immeuble situé à Merl».

Résiliation de l’ancien bail en toute harmonie avec le propriétaire de l’immeuble.

Marc Hansen, ministre du Logement

Ce dernier, «aménagé selon les besoins du Fonds du logement», doit permettre non seulement au personnel «de travailler dans des conditions nettement améliorées», mais aussi «d’accueillir ses clients de façon optimale au niveau de l’accès et de la discrétion». Sans oublier la possibilité «d’intégrer les nouveaux collaborateurs» qui seront engagés «durant les prochains mois». En mars dernier, Diane Dupont, présidente du conseil d’administration de l’établissement public, estimait à «une vingtaine de personnes» les besoins du Fonds. Des créations de postes jugées «absolument nécessaires» pour mener à bien les projets en cours.

Interrogé sur l’avenir du site de Gasperich, Marc Hansen précise que «le Fonds du logement a quitté ses anciens locaux après avoir respecté les conditions de résiliation arrêtées dans son ancien bail, ceci en toute harmonie avec le propriétaire de l’immeuble». Et le ministre, fidèle à son ton direct, de préciser que «si l’honorable député souhaite savoir ce que sera la nouvelle affectation de ces locaux, je ne peux que lui recommander de s’adresser directement au propriétaire».