Dans une étude qu’il a publiée vendredi, consacrée au stock des bâtiments et des logements, le Statec a indiqué que le Luxembourg comptait au 1er mars dernier 142.820 bâtiments résidentiels et semi-résidentiels, représentant un total de 233.675 logements.
Quelque 50% de ces logements sont situés dans des maisons unifamiliales, 35% dans des immeubles à appartements, et 15% dans des bâtiments semi-résidentiels.
La géographie du stock de logements est fortement liée à la répartition spatiale de la population, note encore le Statec, qui souligne que c’est dans les communes les plus peuplées qu’il y a le plus de logements, dont notamment 50.825 à Luxembourg, 14.177 à Esch-sur-Alzette, 9.414 à Differdange, et 8.132 à Dudelange.
À l’inverse, le stock de logements est beaucoup plus limité dans les petites communes rurales, comme Saeul, qui ne compte que 297 logements.
Les logements récents mal répartis
Par ailleurs, c’est dans les grandes villes, ainsi que dans les communes faisant partie de l’agglomération de la capitale, que la production de nouveaux logements est la plus importante. Au cours des 10 dernières années, 4.585 nouveaux logements ont été dénombrés à Luxembourg, 1.190 à Differdange, 1.055 à Hesperange et 953 à Esch-sur-Alzette.
En revanche, le Statec n’en a comptabilisé que 46 à Saeul, 45 à Vianden, et 35 à Septfontaines.
Toutefois, dans le stock communal existant, les logements récents sont très inégalement répartis à travers le pays, poursuit le Statec, qui souligne que c’est dans les principales communes urbaines du pays et dans certaines communes rurales, comme Dalheim ou Bettendorf, que le poids des logements récents est limité, oscillant entre 5 et 14% du total des logements.
Par contre, cette part de nouveaux logements est plus prononcée – de 20 à 27% – dans la périphérie ouest et sud-est de la capitale, ainsi qu’aux alentours de Junglinster et d’Esch-sur-Sûre. Elle atteint même plus de 27% dans des communes majoritairement rurales, comme Weiler-la-Tour, Weiswampach et Fischbach.