Trump jouera-t-il l’apaisement avec la Chine lors du sommet du G20 de Buenos Aires? (Photo: Shutterstock)

Trump jouera-t-il l’apaisement avec la Chine lors du sommet du G20 de Buenos Aires? (Photo: Shutterstock)

C’est dans un contexte international extrêmement crispé que les chefs d’État et de gouvernement du G20 se retrouvent en sommet en Argentine ces vendredi et samedi. Outre les rencontres bilatérales, les négociations devraient principalement tourner autour des relations commerciales internationales et du climat.

Étant donné le fort regain de tension entre l’Ukraine et la Russie, le président américain Donald Trump a finalement décidé qu’il ne rencontrerait pas son homologue russe, Vladimir Poutine.

On attendra donc surtout de voir ce qui débouchera des entretiens entre Trump et le président chinois Xi Jinping, à qui il a déclaré une véritable guerre commerciale. Pour Pékin, l’essentiel est que Washington ne mette pas à exécution sa menace de relever les taxes douanières de 10% à 25% pour 200 milliards de dollars d’importations américaines en provenance de Chine le 1er janvier prochain.

Vers un apaisement?

On imagine mal Donald Trump faire demi-tour par rapport à ses menaces, mais un apaisement pourrait intervenir pour laisser la place à des négociations et des concessions de part et d’autre. La menace est d’autant plus grande pour la Chine que, mercredi, le président américain a réitéré sa volonté de relever les droits de douane sur les importations de voitures étrangères, les constructeurs chinois étant les premiers visés.

Dans les couloirs du sommet, le président américain pourrait aussi rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, également présent à Buenos Aires. Jusqu’à présent, les États-Unis ont décidé de maintenir les relations avec un allié stratégique, malgré son implication qui ne fait guère de doute dans l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul.

Enfin, à quelques jours de l’ouverture de la COP24 sur le climat à Katowice, en Pologne, les Européens tenteront de défendre l’accord de Paris de 2015 afin de renforcer la lutte contre le réchauffement climatique. Un sujet à nouveau délicat, puisque Washington s’est retiré de l’accord depuis l’arrivée de Donald Trump à la présidence.