Andreas Fickers, 45 ans, est professeur d’histoire contemporaine et d’histoire numérique à l’Université depuis septembre 2013.  (Photo: Université du Luxembourg)

Andreas Fickers, 45 ans, est professeur d’histoire contemporaine et d’histoire numérique à l’Université depuis septembre 2013.  (Photo: Université du Luxembourg)

Les exigences étaient élevées: l’heureux élu devait afficher une expertise dans au moins deux des trois axes de recherche, à savoir l’histoire contemporaine du Luxembourg, l’histoire de l’intégration européenne et l’histoire numérique. Des axes qui s’appuient sur les entités absorbées par l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP): le Centre de connaissance sur la communauté européenne (CVCE), les centres de recherche sur l’Enrôlement forcé et sur la Résistance, et enfin le Centre de recherche et d’études européennes Robert Schuman.

Andreas Fickers, 45 ans, est entré à l’Université du Luxembourg en septembre 2013 en tant que professeur d’histoire contemporaine et d’histoire numérique. Il a étudié l’histoire, la philosophie et la sociologie dans les universités d’Aix-la-Chapelle et de Reims. Il a été collaborateur scientifique au Deutsches Museum de Munich et de Bonn.

Sa sensibilité au domaine numérique remonte à loin, puisque sa thèse de doctorat en 2002 portait sur l’échec de la standardisation de la télévision en couleur en Europe. Il a travaillé à l’Université d’Utrecht comme assistant professeur en histoire de la télévision de 2003 à 2007 avant de devenir professeur associé en histoire comparative des médias à l’Université de Maastricht jusqu’en 2013.

«Andreas Fickers est un scientifique nationalement et internationalement reconnu», indique le recteur Rainer Klump dans le communiqué de l’Uni. «Il est un excellent choix à la direction de ce nouveau centre interdisciplinaire orienté vers le numérique.» La nomination a été validée par une commission de recrutement composée d’experts internationaux.

Cette nomination intervient comme prévu avant l’été. Si l’Université a dévoilé les missions de l’IHTP, le directeur doit avoir une grande marge de manœuvre afin de «définir un concept détaillé du profil de recherche et de la structure organisationnelle et personnelle du centre».