Les neuf mesures retenues par le ministère du Développement durable reprennent les meilleures pratiques dans huit pays européens (Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Autriche, Espagne et Suisse). (Photo: LaLa La Photo / archives)

Les neuf mesures retenues par le ministère du Développement durable reprennent les meilleures pratiques dans huit pays européens (Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Autriche, Espagne et Suisse). (Photo: LaLa La Photo / archives)

La mobilité douce ne passe pas seulement par le train ou les voitures électriques. Le gouvernement l’a bien compris et c’est pour cela qu’il souhaite encourager davantage la pratique du vélo. L’inauguration de la passerelle suspendue sous le pont Adolphe avait été un geste apprécié par les cyclistes. Mais le ministère du Développement durable souhaite aller plus loin.

Après une étude menée par ses équipes sur les meilleures pratiques dans huit pays européens (Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Autriche, Espagne et Suisse), le ministre François Bausch a présenté mercredi neuf mesures qui entraîneront des modifications du Code de la route. Celles-ci entreront en vigueur le 1er mai.

S’il existait des règles visant à protéger le cycliste, «il n’y a actuellement que peu de dispositions facilitant ou favorisant la pratique du vélo en tenant compte de certaines caractéristiques intrinsèques à ce type d’usager de la route et qui le distinguent fortement des véhicules motorisés: diversité des types d’usagers, vitesse, accélération, champ de vision, dimensions, etc.», explique un communiqué du ministère.

Les neuf mesures retenues sont:

  • Création de la possibilité de prévoir des trottoirs continus (ou traversants) aux carrefours;
  • Précision d’une distance latérale de 1,5m lors du dépassement entre un cycle et un véhicule motorisé;
  • Élargissement des possibilités pour les cyclistes à circuler côte à côte (maximum deux vélos);
  • Création de la possibilité de limiter l’obligation d’emprunter une infrastructure cyclable;
  • Définition de la possibilité d’autoriser les cycles à poursuivre leur chemin sur une intersection régie par des feux de signalisation, dans des cas où le chemin du cycliste n’entre pas en conflit avec les flux du trafic motorisé;
  • Adaptation des dispositions pour la circulation des enfants sur le trottoir (autorisé jusqu’à 12 ans, contre 10 actuellement);
  • Définition du principe de «rue cyclable»;
  • Création d’une signalisation rendant plus facile et intuitive la signalisation des impasses avec exceptions pour les piétons ou les vélos;
  • Adaptation de l’équipement obligatoire des cycles.