Me Touati a rejoint le Barreau de Luxembourg afin de développer l’activité d’accompagnement des start-up de son cabinet. (Photo: Alto Avocats)

Me Touati a rejoint le Barreau de Luxembourg afin de développer l’activité d’accompagnement des start-up de son cabinet. (Photo: Alto Avocats)

Fondé en 2015, le cabinet se présente comme une «start-up du droit en ce sens qu’elle évolue dans un écosystème start-up et qu’elle a su adapter ses méthodes de travail comme de facturation aux start-up qu’elle entend assister».

De fait, il se propose d’accompagner les start-up dès leurs premiers pas: quel statut juridique adopter pour monter la start-up, comment lever des fonds, comment protéger sa marque ou déposer un brevet… «Nous adaptons nos prestations et tarifs aux besoins spécifiques de nos clients, principalement des start-up», indique Me Touati à Paperjam.lu. «Nous proposons des packs pour débuter avec plus ou moins d’actes juridiques à la clé, tout comme des packs d’heures afin d’offrir une visibilité certaine au client qui ne risque pas de payer plus que ce qui est prévu.»

Le cabinet offre également l’accès à des prestations à prix préférentiel à travers ses partenaires (banque, comptabilité ou encore assurance).

«Alto Avocats est un cabinet qui a pour ambition de se développer à l’international et cette extension au Luxembourg n’est que la suite logique des partenariats noués durant ces deux premières années», ajoute Me Touati. «Le cabinet dispose déjà d’une antenne à Rouen et de relais (via ses partenaires) aux États-Unis, au Canada (l’un des associés, Harry Allouche, étant membre du Barreau du Québec), en Israël et en Russie. La liaison avec le Luxembourg participe donc de cette dynamique d’exportation et de création de partenariats.»

C’est tout naturellement que le cabinet s’est tourné vers cette start-up nation.

Me Arnaud Touati, associé chez Alto Avocats

Et ce n’est pas un hasard si Alto Avocats a choisi Luxembourg comme prochaine étape de son développement. «Alto Avocats étant spécialisé dans les start-up, c’est tout naturellement que le cabinet s’est tourné vers cette start-up nation où l’entrepreneuriat est particulièrement encouragé et au sein duquel l’écosystème des start-up est développé. Notamment, de nombreux fonds d’investissement ou business angels sont basés au Luxembourg, ce qui facilite notre intégration au Grand-Duché.» 

Une intégration qui repose pour l’instant sur Me Touati, qui vient de rejoindre le Barreau en vertu d’une inscription sur la liste IV (celle réservée aux avocats de l’UE admis sur titre d’origine), en attendant l’éventuelle installation à terme d’un cabinet à Luxembourg, en fonction des besoins grand-ducaux.